Gabon: la DGCCRF rassure sur l’inexistence de «riz en plastique» sur le marché
Faisant suite aux rumeurs largement diffusées sur les réseaux sociaux sur la vente de riz impropre à la consommation, la Direction générale de la Concurrence et de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) a effectué un contrôle inopiné auprès des importateurs de ce aliment très consommé au Gabon. Occasion pour cette administration de rassurer les populations sur le caractère infondé de ces rumeurs après analyse au sein de son laboratoire.
C’est accompagné des équipes de la Direction générale du Commerce (DGC) que le Directeur général adjoint de la DGCCRF Anges Barney Lekogho Oboumadjogo a procédé à une descente de terrain auprès des importateurs de riz. En effet, il était question de s’assurer de la véracité ou non des allégations sur l’existence de riz dit en plastique sur le marché gabonais.
A cet effet, les équipes de la DGCCRF et de la DGC ont procédé à la saisie de quelques échantillons qui ont été emmenés par la suite au sein du laboratoire de la Direction générale de la Concurrence et de la Consommation et de la Répression des fraudes pour analyse. « Je voudrais rassurer les populations que depuis le début de l’année, la DGCCRF et le DGC n’a eu de cesse de faire des contrôles sur le riz et à ce jour il n’y a pas eu de riz impropre à la consommation », a indiqué Anges Barney Lekogho Oboumadjogo.
Se voulant rassurant également pour sa part, le chef de service du laboratoire de la DGCCRF a tenu à édifier l’opinion sur le processus de contrôle de la qualité du riz commercialisé qui se fait conformément au Codex Alimentarius, ou « Code alimentaire ». « Nous faisons des analyses microbiologiques et des analyses physico-chimiques. La microbiologie va déterminer la présence de levure ou de moisisure, pour savoir si le riz n’est pas déjà altéré et impropre à la consommation. La partie physio-chimique va déterminer s’il y a fraude ou falsification puisqu’on parle de riz plastique donc qui dit plastique dit falsification du produit et tromperie aux consommateurs. Ainsi, depuis la semaine dernière, nous avons commencé à faire des analyses sur une vingtaine de types d’échantillons commercialisés sur le territoire et au regard des premiers résultats nous n’avons pas trouvé que ce riz est du plastique », a-t-il souligné.