Gabon : des patrouilles pédestres toujours attendues plus de 2 mois après l’annonce
La montée en puissance des actes d’agression et de meurtres ces derniers temps suscite énormément d’inquiétude auprès des populations à travers les différentes communes du Grand-Libreville. Pourtant les autorités avaient annoncé le 16 avril dernier le déploiement prochain de patrouilles pédestres et motorisées censées dissuader les délinquants d’agir en toute impunité.
Libreville, la capitale politique du Gabon qui jadis était coquette semble devenir peu à peu une ville meurtrière. Les faits divers qui se déroulent à travers les artères du Grand-Libreville rappellent un peu plus la nécessité pour les autorités d’y apporter des réponses. Le dernier fait en date est, la découverte macabre au quartier Nzeng ayong dans le 6ème arrondissement d’un corps sans tête. Toute chose qui conduit à se demander où sont les patrouilles que le Chef de l’Etat avait instruit les services ´ de déployer ?
Les instructions données par le général Brice Clotaire Oligui Nguema s’accompagnaient d’une importante dotation composée de 66 véhicules et ambulances, de 9 engins blindés, de 12 citernes, de 30 camions, de 14 zodiaques répartie entre les différents corps de Défense et de sécurité.
Le CTRI incapable de traquer les bandits
Très engagé lorsqu’il s’agit à juste titre de traquer les distilleurs de haine sur les réseaux sociaux comme ce fut le cas il y a quelques jours lorsque le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi a instruit les éléments de la Police Judiciaire de traquer les médias et autres auteurs de discours qui tendent à déstabiliser la paix sociale, l’impatience des Gabonais en ce qui concerne leur sécurité physique est une nécessité au regard notamment de la multiplication des crimes crapuleux.
Une jeune femme a été victime d’un crime odieux dans la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 avril 2024, au rond-point de la Démocratie, dans le 1er arrondissement de Libreville. 3 membres d’une même famille ont été retrouvés morts à Franceville dans la province du Haut-Ogooué. Le dernier des crimes crapuleux est celui d’une jeune femme femme décapitée.