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Gabon : cri d’alarme des établissements de nuit envers le Gén. Oligui Nguema !

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Paupérisés depuis près de 6 mois suite au maintien du couvre-feu établi par l’ancien régime le 26 août 2023, les membres de la Confédération des établissements de nuit du Gabon (CENG) ont lancé, le jeudi 15 février 2024, un cri d’alarme à l’endroit du Président de la transition, le Gén. Brice Clotaire Oligui Nguema. De la bouche de leur porte-parole, Ralph Sanbouni, ces opérateurs économiques sollicitent l’allègement du couvre-feu et des mesures de compensation pour les tenanciers impactés.

C’est au sein d’une structure symbole de la crise de leur secteur que la Confédération des établissements de nuit du Gabon a donné rendez-vous à la presse locale pour porter haut le plaidoyer, somme toute noble et opportun, sur la situation difficile qu’ils traversent depuis 6 mois. Saluant le coup de libération mené par le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), les tenanciers d’établissements de nuit n’ont pas manqué de décliner le chapelet de maux qui rend insoutenable leur activité.

Le couvre-feu, un mal profond pour les activités de nuit !

C’est en substance ce qu’a souligné le porte-parole de la Confédération des établissements de nuit du Gabon. Pour Ralph Sanbouni, les acteurs de ce secteur se retrouvent asphyxiés et menottés par des mesures sécuritaires devenues homicidaires pour une partie de l’économie nationale. Mettant en exergue que depuis le 30 août 2023, environ 2000 entreprises dudit secteurs vivent « de véritables drames humains », Ralph Sanbouni, martèle que « sans actions fortes aujourd’hui, les drames économiques, sociaux et familiaux vont perdurer ».

Aussi, dans une communion parfaite, ces derniers s’en remettent à l’arbitrage du Président de la transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema. « Monsieur le Président […] la première condition du bien-être, c’est la dignité par l’emploi. C’est la dignité par le travail, l’entrepreneuriat, la réalisation de soi ». Occasion donnée pour suggérer des pistes de sortie de cette crise sociale aux effets économiques nuisibles. Il s’agit entre autres de l’allègement du couvre-feu, des mécanismes d’accompagnement de l’État telle que l’exonération fiscale jusqu’en 2025 et la continuité de fourniture d’eau et d’électricité aux entreprises en difficulté.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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