Gabon: 5 commissions pour traiter des questions de la cherté de la vie
Ce mardi 12 avril 2023 s’est ouvert à l’immeuble Arambo les travaux des assises nationales sur la vie chère. Un évènement qui se déroulera sur deux jours et qui sera l’occasion pour l’ensemble des acteurs impliqués dans la lutte contre ce phénomène afin d’apporter des pistes de solutions afin de soulager au maximum le panier de la ménagère.
Présidées par le Chef du gouvernement Alain-Claude Bilie-By-Nze, les travaux en commissions des assises nationales sur la vie chère ont été lancés ce mardi 12 avril. Au total, ce sont cinq commissions mixtes constituées des acteurs de la société civile, des agents de l’État qui travailleront durant 48 heures afin de faire ressortir les principaux facteurs explicatifs de la problématique de la vie chère au Gabon.
En effet, l’alimentation et la restauration, l’habitat, le transport, la santé, l’éducation,la parafiscalité et la fiscalité sont entre autres les questions qui seront traitées dans le but d’améliorer les conditions de vie des populations. «Sur instruction du président de la République, le premier ministre et son gouvernement prennent des mesures qui tiennent compte des réalités locales, des mesures qui puissent soulager les populations et de faire en sorte que le panier de la ménagère soit allégé», a indiqué René Ndemezo’obiang, ministre d’État, ministre de la consommation et de lutte contre la vie chère.
Au terme des discours circonstanciels de l’ouverture des travaux relatifs aux assises nationales sur la vie chère, le premier ministre Alain Claude Bilie-By-Nze a procédé à la mise en place des bureaux des assises nationales et des ateliers. A noter que ses travaux en atelier se poursuivent jusqu’au jeudi 13 avril prochain, celle-ci sera consacrée à la validation et à la lecture du rapport général desdites assises.
Ce sont des initiatives dont on avait besoin pour résoudre des problèmes ponctuels
Traiter des questions de chèreté de la vie, c’est peine perdue sans un développement efficient de l’artisanat. Car l’objectif de l’artisanat est de disposer d’un tissu productif local, et ainsi limiter un tant soit peu la dépendance vis-á-vis de l’extérieur.