Gabon : circulation perturbée sur l’axe Mimongo-Mouila à cause d’un bourbier géant
L’axe routier Ekembelé-Mamba-Evova, situé à 36 km de Mimongo, est devenu un véritable calvaire pour les usagers. Depuis plusieurs semaines, cette voie est en proie à un bourbier géant, rendant la circulation quasi impossible, comme le rapporte l’Agence gabonaise de presse (AGP).
Avec l’arrivée de la saison pluvieuse, l’état de cette route s’est considérablement détérioré. Ce phénomène a des conséquences dramatiques sur les déplacements des riverains et des transporteurs, aggravant les risques liés à la sécurité routière. Le département de l’Ogoulou, où se trouve cet axe, est particulièrement vulnérable en raison de son relief accidenté, des éboulements fréquents et d’un sol en latérite argileuse, qui compliquent encore plus la situation.
Les travaux sur l’axe Mouila-Mimongo interrompu
Les travaux de réhabilitation de la route Mouila-Mimongo, qui devraient permettre d’améliorer les conditions de circulation, sont à l’arrêt depuis plusieurs mois. À la fois les services des Travaux publics et les opérateurs économiques forestiers et miniers semblent avoir laissé cette situation se détériorer. Mounanga, un riverain, interrogé par ml’Agence gabonaise de presse, n’a pas manqué d’exprimer sa frustration. « Il est devenu très difficile de rallier d’autres localités, et la vie est devenue chère ici. Les commerçants sont obligés d’augmenter les prix à cause du coût élevé du transport. », a-t-il indiqué.
Face à cette impasse, les autorités locales ont tenté d’effectuer quelques opérations d’ensoleillement et de bourrage, mais ces interventions ont été vaines, faute de moyens et d’équipements adaptés. « Nous invitons les plus hautes autorités à répondre à nos préoccupations. Une action urgente s’impose pour résorber cette situation critique. », a déclaré un agent du conseil départemental de l’Ogoulou.
Alors que la dégradation des infrastructures routières impacte directement la vie quotidienne des Gabonais, il devient impératif que des solutions durables soient mises en œuvre pour rétablir la circulation sur cet axe vital. La situation en cours souligne non seulement la nécessité d’investir dans les infrastructures, mais également d’assurer un suivi et une maintenance adéquate pour prévenir de telles crises à l’avenir.








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