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Gabon-Centrafrique : un nouvel accord pour dynamiser les services aériens

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Sous la présidence du général de brigade, président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, le Conseil des ministres s’est réuni ce vendredi 17 janvier 2025 au Palais de la Présidence. Lors de cette séance, un projet de loi autorisant l’accord relatif aux services aériens entre le Gabon et la Centrafrique a été adopté. Ce texte, présenté par le ministère des Affaires étrangères, vise à moderniser et renforcer les liens aériens entre les deux nations.

Une collaboration aérienne conforme aux normes internationales. Signé le 29 février 2024 à Bangui, cet accord remplace celui établi en 1976 à Libreville, désormais obsolète. « Ce nouvel instrument juridique s’inscrit dans une dynamique d’optimisation des services aériens et de renforcement de la sécurité et de la sûreté du transport aérien », a précisé Séraphin Akure-Davin, ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, porte-parole du gouvernement.

L’accord établit un cadre conforme aux standards internationaux et offre des droits spécifiques aux États signataires pour l’exploitation de routes aériennes prédéfinies. Ce texte ambitionne de faciliter le développement économique des deux pays en augmentant les opportunités commerciales et en stimulant les échanges entre Libreville et Bangui.

Des opportunités accrues pour les compagnies aériennes

Selon le communiqué final du Conseil des ministres, chaque État pourra désigner une ou plusieurs compagnies aériennes, qu’elles soient publiques, mixtes ou privées, pour exploiter les routes définies par l’accord. Cette disposition ouvre la voie à une diversification des opérateurs aériens et à une meilleure connectivité régionale.

En adoptant ce texte, le Gabon confirme son engagement à moderniser ses infrastructures et à s’aligner sur les standards internationaux, tout en affirmant son rôle de hub stratégique en Afrique centrale. Une avancée qui reflète la volonté du gouvernement de diversifier l’économie et de stimuler les investissements dans le secteur des transports.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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