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Gabon: Bounda Balonzi et l’insoluble équation du piteux état des tronçons routiers

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Présenté dès sa nomination il y a un plus de 3 ans comme « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut » du fait notamment de sa formation et son expérience, Léon Armel Bounda Balonzi peine pourtant à résoudre les difficultés persistantes en matière d’aménagement et d’entretien routier. Et pour cause, depuis sa nomination, l’ancien directeur technique du Fonds d’entretien routier (FER) deuxième génération reste impassible face à la dégradation du réseau routier national. Malgré les milliards de FCFA décaissés pour son entretien, plus de 75 % des routes du pays sont en mauvais état et sont de moins en moins praticables en saison des pluies.

En piteux état malgré des emprunts colossaux ces dernières années pour sa réhabilitation, le réseau routier national en général et les voiries urbaines de certains quartiers du « Grand Libreville », sont de moins en moins conformes aux ambitions de l’exécutif. En dépit de l’urgence de construire un réseau routier performant qui s’impose dans l’optique de faciliter la transition économique, force est de constater qu’à ce jour, une grande partie du réseau routier se trouve en piteux état.

Il est de notoriété publique que le tronçon routier de l’hinterland est à des années lumière de ce qu’il devait être conformément aux promesses faites par les autorités gouvernementales. Une situation consécutive au délaissement et au manque d’entretien des voies de l’intérieur du pays et pour lesquelles usagers et transporteurs se plaignent chaque jour. Aucune réelle stratégie n’est déployée pour permettre à notre pays de jouir enfin des voies terrestres qui faciliteraient les activités économiques et humaines.

S’il est incontestable que le réseau routier gabonais constitue la problématique principale du pays dans l’optique d’un développement inclusif et une diversification de l’économie, il est d’autant plus évident qu’en 2022 certaines artères devraient être dans un meilleur état. Malgré le prélèvement d’un Fonds autonome national d’entretien routier (Faner) inscrit dans la structure des prix des carburants vendus sur le territoire national et donc imposée aux automobilistes, et de nombreux financements extérieurs, le réseau routier continue de défrayer la chronique sous le regard indifférent des autorités gouvernementales qui ne brillent que par des promesses de réhabilitation qui peinent à être tenues.

A l’heure où le président de la République Ali Bongo Ondimba attend des membres du gouvernement Ossouka Raponda plus d’implication dans la recherche des solutions aux problèmes quotidiens des Gabonais, Léon Armel Bounda Balondzi devrait plus sérieusement se pencher sur la question pour qu’enfin les populations aussi bien du « Grand Libreville » que de l’intérieur du pays trouvent le bonheur d’avoir une route praticable en toute saison.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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