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Gabon : « Bitam a ne States » vibre au rythme de l’Indépendance an 64

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S’il y a bien une ville qui s’est appropriée ce premier 17 août post Bongo-PDG, c’est bien la ville de Bitam, chef-lieu du département du Ntem. Entre un festival haut en couleur, des communautés en effervescence, des administrations et des opérateurs privés au diapason, c’est toute une ville qui respire et vibre au rythme de ces festivités marquant le 64ème anniversaire de l’accession de notre pays à l’Indépendance et c’est peu de le dire. Bitam a ne States semble être bien plus qu’un slogan, un art de vivre, un lifestyle que se sont appropriés tous les ressortissants et citoyens de cette localité située au nord du pays. 

Bitam est sans aucun doute une ville particulière à plusieurs points de vue. Dès l’entrée dans cette ville, on est comme happé par une convivialité sans égale. Harponné par un Lifestyle qui résonne au-delà des frontières du chef-lieu du département du Ntem, le fameux « Bitam a ne States »! Il faut le dire, sans rien enlever aux autres grandes villes du pays, Bitam est un Gabon en miniature, une ville qui n’a pas son pareil. L’attachement des ressortissants de cette province à leur localité, est particulier. Encore plus durant les vacances où l’esprit du « Ndoubana » résonne en chacun d’eux. 

En cette période de festivité marquant le 64ème anniversaire de l’accession de notre pays à l’Indépendance, c’est encore plus saisissant. Outre le festival culturel de Bitam qui rassemble toute la ville chaque soir depuis jeudi, le défilé marquant le 17 août est l’ÉVÉNEMENT majeur. Les communautés camerounaise, malienne, sénégalaise, guinéenne, tchadienne, ivoirienne sont au rendez-vous. Parées de leurs plus beaux habits, petits et grands n’ont pas hésité à défiler, marquant leur appartenance à cette communauté particulière. Ici, pas de Gabonais ou d’étranger, on est tous Bitamois, Statois! 

Du vendeur de soyas à l’administratif, tous unis derrière le Vert-Jaune-Bleu

Le vendeur de soyas est un haoussa qui a pignon sur rue, toute la ville se rue dans sa petite étale qui ne désemplit pas peu importe l’heure de la journée. Dans les troquets on boit des bières camerounaises, des whisky et autres spiritueux équato-guinéens servis par une autochtone à des gens venus du sud du Gabon. Côté défilé, c’est le Royal Hôtel qui a une fois de plus eu la palme d’or avec un passage remarqué. Royale comme l’accueil de tout ressortissant dans cette ville, qui ne ressemble à aucune autre et qui, selon certains, mériterait le titre de capitale provinciale du Woleu-Ntem.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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