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Gabon : Bilie-By-Nze pointe du doigt les fausses promesses du CTRI

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Après une longue période d’observation suite à la perte du pouvoir par coup d’État, l’ancien Premier ministre gabonais a décidé de scruter la transition menée par les militaires. Dans une interview accordée à Radio France internationale (RFI), Alain-Claude Bilie-By-Nze a clairement souligné ses inquiétudes quant aux « erreurs du passé » avec des promesses non tenues et des nominations étonnantes.

Censée impulser un vent nouveau et fonder l’espoir des populations lasses d’une gouvernance à sens unique sous le régime Bongo-PDG, la transition conduite par le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema serait déjà en train de montrer des signes de faiblesse. C’est en substance l’analyse faite par l’ancien Premier ministre et PDGiste assumé Alain-Claude Bilie-By-Nze sur la gestion de période transitoire politique dans notre pays après plus de 6 mois d’observation. 

 « il y a intérêt à faire attention » 

Dernier premier ministre d’Ali Bongo Ondimba, Alain-Claude Bilie-By-Nze a pris le soin de scruter les premiers 6 mois de pouvoir du Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema. D’entrée de jeu, l’élu de Makokou rappelle que « lorsqu’il y a un coup d’État dans un pays, c’est qu’il y a eu un dysfonctionnement majeur des institutions et la classe politique de manière globale ». Seulement pour le membre du comité permanent du Bureau politique relève que « le problème qui se pose aujourd’hui c’est que malheureusement il y a une tentation forte de reproduire les erreurs du passé ».

Pointant du doigt les discours plein de promesses qui peinent à voir le jour. Auxquels se greffent les nominations par affinité et les formes de népotisme. « Il y a les éléments de la transition annoncés dès le départ et il y a la gouvernance actuelle et on commence à observer comme un écart entre ce qui avait été annoncé et la gouvernance qui est mise en place ». Pour lui, « Ce qui nous a été reproché par nos compatriotes, nous constatons que cela est aussi reproché à la Transition. Il ne serait pas bon qu’à l’occasion de la Transition, qu’on ait le sentiment que rien n’a changé», a-t-il conclu. Sapristi !

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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