Gabon: bientôt une unité de soins intensifs à l’hôpital Georges Rawiri de Lambaréné
Le Centre hospitalier régional Georges Rawiri (CHRGR) de Lambaréné devrait très bientôt se doter d’une unité de soins intensifs, censée améliorer la prise en charge de patients. C’est ce qui ressort d’un communiqué du ministère de la Santé datant de ce vendredi 23 juillet 2021. Une initiative s’inscrivant dans le cadre de l’opérationnalisation des régions et départements sanitaires.
C’est sur instruction du ministre de la Santé, le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, qu’une équipe de spécialistes en anesthésie et réanimation, conduite par le le Pr. Ervais Richard Obame, Anesthésiste-Réanimateur, a effectué une mission de formation au Centre hospitalier régional Georges Rawiri de Lambaréné. Objectif de cette formation, accélérer « l’opérationnalisation des régions et départements sanitaires ». Il faut dire qu’au sein de ces structures les maux sont nombreux.
En effet, confronté aux difficultés inhérentes à l’ensemble des structures sanitaires présentes à l’intérieur du pays, le Centre hospitalier régional Georges Rawiri, devrait très bientôt se voir doter d’une unité de soins intensifs. Censée améliorer la prise en charge de patients, notamment ceux en réanimation, cette nouvelle unité devrait également « augmenter la capacité litière de la structure », comme l’a d’ailleurs souligné le Pr. Ervais Richard Obame.
Matérialisant ainsi la volonté de l’exécutif d’améliorer les plateaux techniques des structures sanitaires de l’intérieur du pays, cette formation devrait d’ailleurs s’étendre très prochainement dans les centres hospitaliers régionaux d’Oyem de Makokou et de Mouila, avant de faire un bilan à mi-parcours pour cette première phase et poursuivre dans les cinq CHR restants.
Au final, en dépit des nombreuses promesses faites par l’appareil gouvernemental en vue d’améliorer la prise en charge des patients, le Gabon ne dispose toujours pas à ce jour, d’hôpital de référence. À ce niveau, il y a lieu de se demander qu’est-ce cloche? Quid du renforcement des plateaux techniques, compte tenu de la demande constamment grandissante? Quid de l’entretien des plateaux techniques existants?