Gabon : avec 156 étals, le marché du PK11 peut-il accueillir les déguerpis du PK12 ?
Plusieurs jour après les premières opérations de déguerpissement au rond-point du PK12, une autre problématique se pose, le relogement des commerçants qui étaient établis à cet endroit. Pour l’heure le marché du PK11, récemment inauguré, se présente comme le premier lieu à même d’accueillir ces commerçants. Seulement, ce marché a-t-il la capacité d’accueil nécessaire pour ces derniers?
Alors que les commerçants du PK12, installés aux abords de la voie notamment, n’ont plus de place, le départ pour l’espace commercial du PK11 est recommandé. Inauguré le 14 août dernier, le marché du PK11 s’est présenté comme un solution de désengorgement du carrefour et qui pourrait accueillir les petits commerces. Or, ledit marché, s’il est bien situé reste un endroit avec une faible capacité d’accueil.
Plus d’espace, où aller ?
Sur la toile, et même sur le terrain, nombreux estiment qu’il n’y a pas matière à débattre. « On peut simplement parcourir la distance d’un kilomètre pour se rendre au marché. Ce n’est pas loin.»peut-on lire sur plusieurs publications Facebook. Alors qu’il est devenu au fil des années un point de commerce important, après ceux de Mont-Bouet, ou de Nzeng-ayong, ces commerçants, qui n’avaient pas d’espace dédié depuis le début, sont désormais dans le désarroi.
Le constat est sans appel. Avec 156 étals et 35 boxs, le marché du PK11 est petit. Résultats. Il ne peut pas contenir les marchands de ces deux zones. « Il y a plus 200 commerçants au PK12, on ne pourra jamais avoir de place dans le marché du PK11 où on nous demande d’aller !» a lâché un commerçant en quête d’un nouvel espace. Ces derniers souhaitant la construction d’un marché au PK12.
Si la construction de ces infrastructures est nécessaire, la survie de ces petits métiers l’est tout autant. Pour ramener la stabilité, les autorités compétentes pourraient construire un marché qui pourra accueillir l’ensemble de ces marchands. Alors si le marché du PK11 ne peut les accueillir, où vont-ils aller pour continuer d’exercer? La question est posée.








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