Gabon : Arnauld Engandji claque la porte du PDG
Décidément, à l’approche des prochaines échéances électorales, le climat politique dans certaines formations, au sein de plusieurs formations politiques tend peu à peu à s’échauffer. Dernier fait en date, la démission pour le moins tonitruante de l’ancien ministre des Travaux publics Arnauld Calixte Engandji Alandji du Parti démocratique gabonais (PDG).
Si jusqu’à présent des défections étaient enregistrées au sein des partis de l’opposition, le “Parti de masse” semble ne pas échapper à cette situation qui pourrait s’accentuer à mesure que les prochaines élections générales prévues en août approchent. Ainsi, après la démission très remarquée du désormais ancien membre du Conseil national PDG, Jean Zéphirin Engandji, son fils semble avoir décidé de lui emboîter le pas.
Selon plusieurs sources, le député du 2ème siège du département de la Sébé-Brikolo dans la province du Haut-Ogooué Arnauld Calixte Alandji Engandji a décidé de quitter les rangs du Parti démocratique gabonais. Selon certaines indiscrétions au sein du parti au pouvoir, citées par le site Topinfosgabon, « ce départ était devenu inévitable compte tenu d’un certain nombre de divergences avec la hiérarchie du parti ».
Le départ d’Arnauld Engandji, un coup dur pour le PDG dans la Sebe-Brikolo
À noter que si cette défection constitue un véritable coup dur pour le Parti au pouvoir, elle n’a pas manqué de susciter des réactions au sein de cette formation. C’est notamment le cas de son collègue à l’Assemblée nationale et non moins grand-frère dans la Sebe-Brikolo, Mathias Otounga Ossibadjouo. « Le Gabon retiendra de toi la dignité d’un fils qui a toujours su répondre à l’appel du devoir », indique-t-il dans les colonnes de Topinfosgabon.
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À l’approche des prochaines échéances électorales et plus particulièrement les élections législatives, le départ d’Arnauld Calixte Engandji Alandji constitue un véritable coup dur pour le parti d’Ali Bongo Ondimba. Il pourrait constituer un handicap surtout lors de l’élection présidentielle dans une province qui est reconnue comme le fief politique de ce dernier. Contactez par Gabon Media Time, un proche du député du 2ème siège du département de la Sebe-Brikolo, n’a pas nié que ce dernier n’avait pas quitter le PDG.
Il faut que l’on respecte sa décision