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Gabon : après les conférences budgétaires, l’exécutif se penche désormais sur la LFI 2025

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Débutée le 24 juillet 2024, la phase technique des conférences budgétaires a été l’occasion pour les chefs de départements ministériels, de présenter leurs priorités et besoins, en termes de financement. Achevée ce mardi 6 août, cette première phase présidée par Ludwine Oyeni-Amoni, Directrice générale adjointe du budget et des finances publiques (DGBFIP), a également été l’occasion d’évoquer les axes prioritaires contenus dans le Plan national de développement de la transition (PNDT) pour l’exercice 2025.

Cruciales dans l’élaboration et l’approbation de la loi de finances, les conférences budgétaires se sont clôturées mardi dernier, au terme d’une semaine d’intenses activités autour de Ludwine Oyeni-Amoni, Directrice générale adjointe du budget et des finances publiques (DGBFIP). Il s’agissait notamment pour la DGBFiP adjointe, d’engager un dialogue entre les différents acteurs impliqués dans le processus budgétaire, principalement les responsables des différents ministères sectoriels. 

Avec en ligne de mire, l’élaboration du projet de loi de finances 2025, la mise en œuvre du PNDT et une plus grande orthodoxie financière tel que prescrit par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), ces conférences budgétaires ont été l’occasion pour les responsables de la politique économique du pays d’entrevoir l’avenir à moyen terme avec la mise en œuvre attendue de projets prioritaires, notamment ceux du CTRI qui comptent un certain nombre de projets infrastructurels.

Limiter les dérapages budgétaires et renforcer les règles d’orthodoxie financière

Suivant la politique budgétaire expansionniste actuellement mise en œuvre, le gouvernement devrait donc logiquement être encore plus ambitieux dans ses choix, contrairement aux récriminations des partenaires techniques et financiers et autres analystes des agences de notation qui en appellent à la prudence. Dans cet ordre, la DGBFiP devra s’assurer de limiter un minimum les dérapages budgétaires qui ont conduit le pays au niveau d’endettement actuel et favoriser une amélioration de l’efficience et l’efficacité de la dépense publique. 

Avec en point d’orgue, une amélioration de l’orthodoxie financière et budgétaire dès l’année prochaine « conformément au communiqué N °042 du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) du 26 janvier 2024. Lequel requiert un retour vertueux au respect de toutes les prescriptions législatives et réglementaires en matière de gestion des deniers publiques, notamment le principe de sincérité budgétaire et de prudence » comme l’a souligné la Direction générale du budget et des finances publiques au terme de ses conférences la nouvelle stratégie nationale de développement devrait par ailleurs intégrer un volet managérial plus important.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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