Gabon : Ali Bongo refuse d’aller suivre des soins à l’étranger !
Le président déchu Ali Bongo Ondimba aurait-il décidé de se laisser mourir après sa perte de pouvoir à l’issue du coup d’État du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) du 30 aout 2023 ? C’est le sentiment qui pourrait se dégager au vu des informations relayées ce lundi 22 avril par le mensuel Jeune Afrique faisant état de son refus d’aller suivre des soins au Maroc ou en Angleterre. Une situation qui aurait contraint le président de la Transition, le Général Brice Oligui Nguema a sollicité l’intercession du président ivoirien Alassane Ouattara afin de convaincre l’ancien président.
Si la visite du chef de l’État du 11 au 13 avril dernier portait essentiellement sur la relance de la coopération bilatérale entre le Gabon et la Côte d’Ivoire, le sort de l’ancien président Ali Bongo Ondimba Ondimba se serait également invité lors de ce déplacement. Ainsi, selon Jeune Afrique, le président de la Transition aurait demandé au chef de l’État ivoirien de faire passer un discret message au dirigeant déchu afin qu’il accepte de quitter le pays pour se faire soigner.
Ali Bongo conditionne sa sortie du pays par la libération de sa famille
Le Général Brice Oligui Nguema aurait donc souhaité qu’Alassane Ouattara essaie de convaincre l’ancien président de « quitter Libreville, afin qu’il puisse bénéficier de soins au Maroc ou en Angleterre ». Une demande motivée par la santé chancelante d’Ali Bongo Ondimba depuis son accident vasculaire cérébrale à Riyad en Arabie Saoudite et qui nécessite une prise en charge médicale constante.
Il faut dire que depuis plusieurs mois, les nouvelles autorités ne parviendraient pas à faire accepter à l’ancien président un séjour médical hors du pays. Ce dernier conditionnerait son départ par la libération de son épouse Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Noureddin Bongo Valentin, actuellement incarcérés à la prison centrale de Libreville.
Au moins ce ne sera ni de la faute du Ctri, ni de la faute du peuple Gabonais s’il Meurt.
Sa demande est juste méprisante.