Gabon : Ali Bongo présent au sommet quadripartite à Luanda
Le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba prend part au sommet quadripartite qui se tient ce mardi 27 juin 2023 à Luanda, en Angola. Une rencontre de haut niveau qui porte sur la coordination et l’harmonisation des réponses régionales concernant la situation conflictuelle dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Elle réunira trois communautés économiques et un mécanisme régional.
C’est à travers un communiqué de presse publié hier lundi 26 juin 2023 que la Présidence de la République a annoncé la participation aux côtés d’autres dirigeants, représentants d’organisations partenaires et de quelques diplomates, d’Ali Bongo Ondimba au sommet quadripartite prévu ce mardi à Luanda. Sommet destiné à se pencher sur la dégradation de la situation sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Ali Bongo Ondimba pour une issue apaisée
À son retour de la participation au sommet pour le nouveau pacte financier mondial à Paris, le Chef de l’Etat gabonais prend part à cette conférence portant sur des enjeux humanitaires. 3 communautés économiques régionales et un mécanisme régional. Il s’agit de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), la CEEAC dont il assure la présidence en exercice, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la Conférence internationale sur la région des grands lacs (CIRGL).
Sous l’égide de l’Union Africaine (UA), le sommet de la capitale angolaise permet aux participants d’évaluer la situation dominée par de violents combats entre les forces armées congolaises et plusieurs groupes armés dont les rebelles du M23 que Kinshasa dit être soutenus par le Rwanda. Un conflit larvé avec son cortège de victimes.
La quote-part du Gabon sur les décisions dans ce conflit
Le Gabon qui est membre non permanent du Conseil de sécurité de l’Union africaine donne de la voix au président Ali Bongo Ondimba qui pourrait apporter sa contribution dans les suggestions aux questions de préservation et de maintien de la paix.
Selon les chiffres des Nations Unies en janvier 2023, les atteintes aux droits humains ont pris de l’ampleur, précisément dans le Nord-Kivu, avec plus de 600.000 déplacés dont des femmes et des enfants. Les dirigeants au chevet de la RDC s’accordent à dire que ce conflit représente un enjeu majeur autant pour la région que pour l’ensemble du continent.