Gabon : Adrien Mougougou pour une amélioration de l’offre de soin d’ici 2025
Le ministre de la Santé, le Pr. Adrien Mougougou a dirigé une séance de travail le mercredi 04 août 2024. En présence des directeurs généraux des Centres hospitaliers universitaires (CHU) et le personnel de son cabinet, le membre du gouvernement a dressé le bilan des activités menées sous le Comité pour la transition et la restauration des institutions ( CTRI) tout en mettant un accent sur les perspectives à venir d’ici 2025 notamment dans le cadre de l’amélioration de l’offre des soins à la population gabonaise.
Depuis l’arrivée des militaires au pouvoir, le pays a vu à sa tête de nouvelles personnalités dans différents départements ministériels. C’est le cas au ministère de la Santé, qui est dirigé depuis 1 an déjà par le Pr. Adrien Mougougou. Ainsi, réuni avec les membres de son cabinet et les responsables des CHUL, le ministre de la Santé, Adrien Mougougou qui ambitionne relever le secteur de la santé . Occasion pour les parties prenantes de mettre en exergue les freins auxquels le secteur de la santé fait face.
Comment améliorer l’offre de soins d’ici 2025 ?
Ainsi en dressant le bilan de la première année du ministère de la Santé sous le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) , il ressort que les points à redresser pour améliorer l’offre de soins sont : l’accueil dans les hôpitaux publics, l’urgence médicale, la valorisation des plateaux techniques, la résolution de la dette dans les hôpitaux et la valorisation de leurs budgets. Des carences que le Pr. Adrien Mougougou compte résoudre pour mieux aborder l’année 2025. « Il était question pour moi de nous projeter comment est ce qu’on rentre dans les objectifs que nous ont assignés les plus hautes autorités notamment le Chef de l’Etat » a déclaré le membre du gouvernement.
Conscient des défis, les responsables des Centres hospitaliers universitaires ont insisté sur la nécessité de doter les hôpitaux publics de tous les moyens adaptés pour le bon fonctionnement des structures sanitaires. « Pour soigner une grande partie de la population, il faut que les grandes structures de soins que sont les CHU soient aux normes souhaitées par les gabonais » a déclaré le Directeur général du Centre hospitalier universitaire mère enfant fondation Jeanne Ebori (CHUMFJE), LE Pr. Jean-François Meye. Par ailleurs, la Directrice générale du Centre hospitalier universitaire de Libreville, le Pr. Béatrice Yvette Nguema Edzang a insisté sur l’urgence de prendre le problème relationnel notamment l’accueil qui est très souvent décrié mais dû en partie à la charge de travail.