A La UneDerniers articlesSOCIETE

Gabon: à quand un commissariat de police à Nkok ?

Lire cet article

Le phénomène d’insécurité se développe à vitesse grand v dans plusieurs localités du pays. C’est le cas dans la commune de Ntoum où malgré des recrutements massifs au sein des forces de sécurité et de défense, les riverains de la ville continuent de subir le diktat des braqueurs et autres criminels. Une situation pour laquelle ils sollicitent d’urgence la construction d’un second commissariat de police, rapporte notre confrère du quotidien L’Union.

Comme beaucoup de quartiers de Libreville, à Essassa dans le deuxième arrondissement de Ntoum, l’insécurité est grandissante avec de plus en plus de cas d’agression signalés. Une situation d’autant plus inquiétante que dans ce périmètre où se trouvent plusieurs entreprises à la Zone économique de Nkok notamment, les riverains ne disposent pas d’unité de police de proximité. 

« Les habitants sont donc obligés de parcourir plus de 17 kilomètres pour aller traiter une affaire auprès des unités de police basées à Ntoum-centre », rapportent nos confrères du quotidien L’Union. Pourtant ces dernières années, le nombre de riverains a largement augmenté. Ainsi, la construction d’un commissariat pour les populations du 2ème arrondissement de la localité devient une urgence pour le traitement de diverses affaires judiciaires et pallier à l’insécurité grandissante de la zone devenue le domaine des agresseurs. 

Cette situation d’insécurité qui ne favorise plus le vivre ensemble en société inquiète les riverains au point de s’interroger sur le rôle véritable des forces de sécurité, et la finalité réelle des recrutements opérés ces dernières années dans les Forces de défense. Gageons qu’avec un budget de 57,2 milliards FCFA qui devrait servir à « la mise aux normes des camps, casernes et commissariats, la construction d’une taillerie centrale des forces de défense », le second arrondissement de Ntoum soit doté d’une structure permettant de freiner les agressions dont se plaignent les populations.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page