Gabon: 7146 entreprises formalisées au guichet numérique de l’investissement
Ce vendredi 16 juillet 2021, le siège de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) a servi de cadre à une rencontre technique entre responsables en charge de l’amélioration du climat des affaires. Entre autres sujets évoqués au cours de cette séance de travail rehaussée par la présence de la ministre en charge de la promotion des investissements, Carmen Ndaot, le bilan du Guichet numérique de l’investissement (GNI).
Lancé en juin 2020 dans l’optique d’une amélioration du climat des affaires, le Guichet numérique de l’investissement (GNI) de l’ANPI a récemment dressé son premier bilan d’activités. Il faut dire qu’un an après le démarrage de cet outil censé « dématérialiser toutes les procédures de création et de paiements des frais administratifs d’une entreprise », l’idée était de s’assurer des résultats de sa mise en œuvre.
En effet, implémenté dans le cadre de la digitalisation des services administratifs, ce GNI, le premier dans l’espace CEMAC, a permis de créer pas moins de 7146 entreprises, soit 5892 entreprises individuelles et 1254 sociétés pour un pourcentage de 93,78% de fiches circuits validées sur le nombre de dossiers soumis. Un chiffre qui fait la part belle aux hommes, qui ont été à l’origine de la création de 4974 entreprises.
Entre réduction des coûts, de temps, et du nombre de procédures dans la création d’une entreprise, ce guichet numérique a donc réellement permis d’introduire de nouvelles capacités sur le volet numérique, organisationnel et institutionnel. Toute chose qui entre pleinement dans le cadre de la « mise en œuvre des réformes relatives à la création d’entreprises » comme l’a d’ailleurs rappelé Ghislain Moandza Mboma en marge de cette séance de travail.
A noter que sur les 7146 entreprises créées par le biais de ce GNI, 4 625 l’ont été par des Gabonais ce qui souligne un intérêt croissant des Gabonais pour l’entrepreneuriat, contre 2520 pour les non gabonais. Une belle preuve que l’entrepreneuriat semble faire de plus en plus d’adeptes. Reste désormais pour les autorités, à modéliser les processus d’accompagnements qui pourraient viabiliser ces entreprises.