Gabon : 71% des Gabonais affirment que les élèves et étudiantes sont victimes de harcèlement de la part de leurs enseignants
Bien que le gouvernement ait mis en place des mécanismes pour prévenir et lutter contre les violences basées sur le genre (VBG), pour y voir plus clair notamment en terme de harcèlement dans la communauté notamment au lycée et à l’université, Afrobarometer a rendu public le 9 septembre 2024 les résultats d’une enquête. Il en ressort que 71% des compatriotes affirment que les élèves filles et étudiantes sont très souvent confrontées à des propositions de faveurs sexuelles de la part de leurs enseignants. Un chiffre important qui traduit l’ampleur du mal qu’est le harcèlement dans la société.
Il n’est pas rare d’entendre des témoignages de la gente féminine fustigeant des comportements violents à leur égard de la part des hommes. Le plus grave est de savoir que même en milieu scolaire, les filles et jeunes femmes subissent des persécutions sous diverses formes. Preuve de cela, une étude menée Afrobarometer de la période d’avril à mai 2024 qui révèle que « la majorité des Gabonais ( soit 71% ) affirment qu’il arrive souvent ou toujours que les élèves filles ou étudiantes soient de discrimination, de harcelement de la part de leur enseignants ». indique les résultats de l’enquête d’Afrobarometer.
Selon le Fond des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), le harcèlement se caractérise généralement par les trois critères suivants : volonté, répétition et pouvoir. C’est un ensemble de comportement, en effet le harceleur blesse volontairement, soit physiquement soit par des mots ou des comportements humiliants, et ce, de manière répétée. Un mal qui est à l’origine de la violence en milieu scolaire qui peut entraîner comme conséquence l’arrêt brutal des fréquentations en cours.
Les filles et femmes sujet au harcèlement en milieu scolaire
Bien que les données compilées puis publiées par Afrobarometer sont alarmantes, il n’en demeure pas moins que l’écrasante majorité soit 95% des Gabonais préconisent « que la police et les tribunaux doivent faire plus pour protéger les femmes et les filles contre la discrimination et le harcelement ». Notons que le journal officiel indique en son article 291-1 que la loi gabonaise considère comme infraction, « le fait de harceler une personne, sur le lieu ou à l’occasion du travail, par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de vie susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique et/ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel ». Une infraction punie par un emprisonnement de deux ans au plus et d’une amende de 5 millions de FCFA au plus.
Vous êtes un journal qui est très suivi. Je vous lis beaucoup et de nombreux Gabonais également. Pour cette raison, vous vous devez d’éviter la propagande sur des sujets aussi sérieux que le harcèlement sexuel. Vous rendez publique une Pseudo enquête réalisée sur un seul mois et dont on a aucune précision sur la taille de l’échantillon, la zone d’étude et les tranches d’âges concernées. Le Gabon est un pays sérieux et votre rôle c’est de publier des informations vraies. 71% des Gabonais? Posez-vous des bonnes questions : en-dehors d’Afrobarometer quelles autres sources parle de ce phénomène et à quelle proportion ? Je suis un peu déçu, vous devez faire mieux pour rester crédible. Vous ne vous imaginez pas un seul instant que c’est une profession noble que vous salisssez sur la base d’une étude Pseudo enquête qui n’obéit à aucun protocole scientifique. Il faut arrêter, vous êtes lu à l’international et votre mission n’est pas de salir la Nation Gabonaise. Une telle information nécessite plus de pertinence lorsque vous voulez la rendre publique. Faites très attention à l’avenir