Gabon : 22% du territoire constitués d’aires protégées
Avec près de 85% de son territoire composé de forêts, le Gabon s’est au fil des années affirmé comme un pilier en matière de préservation de l’environnement, et partant de sa biodiversité. Des efforts perceptibles notamment à travers le nombre de ses aires protégées, estimées par le ministère des Eaux et forêts et par la Banque mondiale a environ 22% du territoire national.
Si dès le début du 2e millénaire, le Gabon s’est inscrit dans une démarche de participation aux enjeux liés à l’inversion de la courbe du réchauffement de la planète en créant près de 13 parcs nationaux, depuis lors, ces efforts se sont accentués, en vue de répondre aux nouveaux défis fixés dans les Objectifs de développement durables (ODD). Dans sa stratégie verte, la préservation de la biodiversité, qui contribue à l’équilibre de la vie sur terre, occupe une place de premier plan.
Le Gabon acteur majeur en matière d’exploitation responsable des forêts
Dans cette lutte mondiale en faveur de la préservation de la vie sur terre, le Gabon n’est pas en reste. En effet, de la préservation de la biodiversité marine à celle des forêts, le pays a su tirer son épingle du jeu, sans renoncer à ses impératifs de développement. Ainsi, grâce à une politique responsable d’exploitation forestière, visible notamment à travers une politique de certification de zones d’exploitation en vue d’une meilleure traçabilité des produits extraits de ses forêts, le Gabon parvient à se distinguer par une meilleure préservation de sa biodiversité faunique.
A ce propos, la récente étude indépendante, menée par un biologique de la Faune au sein de plusieurs concessions forestières gabonaises certifiées par le label Forest Stewardship Council International (FSC) et non certifiées, qui a permis d’établir un lien de causalité entre l’activité humaine non contrôlée et la perte de la biodiversité faunique, est assez révélatrice du sérieux des politiques environnementales menées par le Gabon. Il faut dire que le défis des autorités gabonaises, est désormais de parvenir à mobiliser les instruments de financement, afin que les 100 millions de tonnes carbone séquestrées en moyenne chaque année, se traduisent en compensation financière.