Gabon : 1,5 milliard de FCFA pour la construction de marchés transfrontaliers à Bitam, Eboro, Leconi et Ndendé
Garantir la sécurité aux frontières et favoriser une zone de libre échange telle est l’ambition des autorités de la Transition. En effet, dans le Plan national de développement de la Transition (PNDT) est inscrit un projet visant à créer des marchés transfrontaliers à Bitam Eboro, Leconi et Ndendé. Des chantiers évalués à 1,5 milliard de FCFA.
Dans une lettre adressée au président de la Transition, le journaliste reporter d’images, Gervais Fabrice Odjouga a rappelé la volonté de l’ancien régime de construire un marché de Libre échange dans la zone Léconi-Kabala, frontière Gabon-Congo. Les nouvelles autorités ont décidé d’exhumer ce projet qui n’a jamais vu le jour. Mieux, le gouvernement dans le PNDT envisage de l’étendre à la frontière Gabon-Cameroun de Bitam et Gabon-Congo de Ndendé. Ce projet pour lequel 1,5 milliard sera mobilisé sur 2 ans contribuera au développement économique.
Des marchés pour le développement économique
Bitam Eboro, Leconi et Ndendé sont des localités situées le long des frontières du Gabon avec ses pays voisins notamment le Congo et le Cameroun. Ce qui en fait des zones propices au développement du commerce transfrontalier. La construction de marchés transfrontaliers dans ces villes vise à créer des espaces commerciaux modernes et fonctionnels où les commerçants locaux et les populations des pays voisins pourront se rencontrer et échanger leurs produits en toute sécurité.
L’objectif principal de ces marchés transfrontaliers est de favoriser le développement économique des régions frontalières en stimulant le commerce régional. En offrant un cadre propice aux échanges commerciaux, ces marchés contribueront à dynamiser les activités économiques locales et à créer des opportunités d’emploi pour les populations des zones frontalières.
En outre, la construction de ces marchés transfrontaliers permettra de renforcer la sécurité aux frontières en facilitant le contrôle des mouvements de marchandises et des personnes. Ces marchés pourraient participer à prévenir les activités illicites telles que le trafic de drogue, la contrebande et l’immigration clandestine. Ce qui entraînera une baisse de la criminalité aux frontières.