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Gabon: 15 ans d’emprisonnement et 100 millions FCFA d’amende en cas de traite des enfants

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Instituée en 1995, la Journée internationale de la lutte contre l’esclavage des enfants est l’occasion de rappeler que la traite des êtres humains est une infraction grave. D’ailleurs, les articles 225 et suivants du Code pénal en vigueur énoncent que l’auteur de ladite infraction encourt jusqu’à 15 ans d’emprisonnement et 100 millions FCFA d’amende quand il s’agit des mineurs.

Parallèlement à la journée de lutte pour l’abolition de l’esclavage établie au 2 décembre de chaque année, le monde célèbre aussi une Journée dite de la lutte contre l’esclavage des enfants. Instituée dès 1995 après la mort d’un jeune Pakistanais de 12 ans qui avait tenté de dénoncer les mauvais traitements subis depuis qu’il avait été vendu pour rembourser une dette familiale, cette date du 16 avril constitue le ciment des politiques internes des pays de droit.

Au Gabon, la jeunesse étant sacrée , le législateur a tenu à mettre des pare-feu pour empêcher que les exactions de tous types soient commises que cette frange de la population qui constitue l’avenir de la nation. Ainsi, l’article 225 alinéa 2 du Code pénal dispose que « la traite des êtres humains à l’égard d’un mineur est punie de quinze ans de réclusion criminelle au plus et d’une amende de 100.000.000 de francs au plus ». 

Notons que ladite loi entend par traite des êtres humains le fait de recruter une personne, de l’héberger à des fins de servitude ou d’esclavage, en échange d’une rémunération ou de tout autre avantage. À Libreville, précisément dans les marchés et autres espaces commerciaux, il n’est plus rare de constater que des enfants en âge d’être scolarisés soient contraints à travailler rudement au nez et à la barbe du gouvernement qui pourtant se dit engagé à la protection des enfants. Vivement un changement de paradigme.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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