Gabon: 127,1 milliards dédiés à l’amélioration de l’offre de santé en 2022
Dans le but d’assurer à la population un accès aux soins de santé primaire de qualité, le gouvernement entend consacrer au volet Santé un budget de 127,1 milliard de FCFA en 2022. Amputé de 2,8 milliards de FCFA comme le révèle le document de cadrage macroéconomique et budgétaire pour la période 2022-2024, ce budget devrait, s’il est exécuté de manière optimale, poursuivre le train d’amélioration du système de santé actuel.
En plus de poursuivre la mise en œuvre des mesures d’urgence visant à redresser l’économie suite aux effets de la Covid-19, le gouvernement de la République envisage de poursuivre la mise en œuvre de sa politique sanitaire visant à « assurer un accès à des soins de santé primaires de qualité pour tous, en repositionnant le département sanitaire au cœur du système de santé ».
En effet, selon le document de cadrage macroéconomique et budgétaire pour la période 2022-2024 élaboré par les services des ministères de l’Economie et du Budget, ce sont 127,1 milliards de FCFA qui vont être consentis par l’Etat pour le volet santé. Une dotation budgétaire qui devrait servir entre autres à intensifier la lutte contre la pandémie de covid-19, mais également la réhabilitation des écoles provinciales de l’intérieur du pays.
Inférieur au budget de l’exercice financier 2021 (129,9 milliards FCFA), mais supérieur à celui de 2020 (156,9 milliards de FCFA), ce budget risquerait toutefois de ne pas être suffisant au regard des exigences des médecins gabonais, qui au sortir de la Task force présidée par l’ex Premier ministre Julien Nkoghe Bekale, avaient réclamé pas moins de 192 milliards de FCFA de budget au titre du redressement du secteur.
A noter que ces 127,6 milliards de FCFA devraient également servir à la mise en œuvre de la réforme de l’Office Pharmaceutique National (OPN) par sa transformation en société anonyme, à la réhabilitation et le renforcement en équipements du Centre Hospitalier Régional (CHR) Amissa BONGO de Franceville et à la création d’un pool d’excellence en technologies de santé avec le CIRMF et l’USTM.
