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Franceville : un corps sorti de la morgue après une confusion

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C’est assurément un fait insolite qui a eu lieu en début de ce mois d’août 2024 dans la province du Haut-Ogooué précisément dans son chef-lieu. Alors que le corps sans vie du dénommé Jacques Youmou devait être enterré par ses proches à Léconi, les agents des pompes funèbres de Alto-Sep ont malencontreusement échangé le corps de ce dernier avec la dépouille de feu Albert Nkoua comme nous le rapporte le quotidien l’Union.

C’est l’incident qui alimente les conversations dans la province du Haut-Ogooué ces derniers jours. En effet, des familles ont vu les dépouilles de leurs défunts échangées. Le corps d’Albert Nkoua âgé de soixantaine d’années et décédé le 5 août 2024, à la suite d’une longue maladie au Centre Hospitalier Universitaire Amissa Bongo de Franceville a été troqué. Une situation alarmante qui a suscité l’inquiétude des proches des défunts qui ont alerté la morgue Alto-Sep et les services judiciaires. 

Les corps bientôt retrouvés

D’après des sources, les familles auraient saisi le procureur de la République afin de régler ce problème. C’est donc après vérification des fiches d’enregistrement ainsi que des casiers que le directeur général de la morgue Alto-Sep a résolu l’affaire. Il a donc déclaré que la dépouille recherchée aurait plutôt de la route de la ville de Leconi chef-lieu du département des Plateaux. Le manager de l’entreprise des pompes funèbres a ajouté que le corps d’Albert Nkoua a été confondu à celui du dénommé Jacques Youmou.

Lequel se trouvait dans son casier au moment des faits. Une situation qui serait consécutive au fait que la personne qui aurait déposé la dépouille de l’homme d’une soixantaine d’années ne serait pas la même qui serait venu effectuer le retrait. La police judiciaire s’est donc mobilisée pour mettre la lumière sur cette affaire afin que chaque famille retrouve son défunt et puisse l’enterrer dignement. Un situation qui devrait interpeller les services de pompes funèbres afin qu’ils fassent preuve de vigilance.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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