Franceville : trois proches de la petite Juliana Maïssa écroués après les investigations de la PJ
De nouveaux développements majeurs sont enregistrés dans l’affaire Juliana Maïssa, cette fillette de 4 ans décédée à la suite de violences sexuelles, qui a profondément bouleversé l’opinion à Franceville. Selon L’Union du lundi 29 décembre 2025, trois membres de sa famille ont été interpellés puis placés sous mandat de dépôt à l’issue des investigations menées par la Police judiciaire.
Les investigations conduites par l’antenne de la Police judiciaire du Haut-Ogooué ont abouti à l’interpellation de trois proches de la victime. Il s’agit du père de la fillette, Fiacre Maïssa, de son oncle, Giana Ferl Maba, et de sa tante, Falonne Lela, tous de nationalité gabonaise. Présentés devant un magistrat instructeur après leurs auditions, les mis en cause ont été écroués à la prison centrale de Franceville.
Des faits d’une gravité exceptionnelle
D’après l’édition de ce lundi 29 décembre 2025, du quotidien L’Union, les trois suspects devront répondre de chefs d’accusation particulièrement graves, notamment abandon d’enfant, viol et non-assistance à personne en danger. Les éléments recueillis par les enquêteurs auraient permis d’orienter les soupçons vers le cercle familial proche, aujourd’hui placé sous main de justice en attendant la suite de la procédure.
L’affaire a suscité une vive émotion dans le chef-lieu du Haut-Ogooué, en particulier au quartier Dialogue, où la petite Juliana Maïssa a été inhumée dans un climat de profonde tristesse. Habitants, voisins et proches peinent à comprendre comment de tels actes ont pu être commis au sein d’un environnement censé protéger l’enfant. L’indignation est d’autant plus forte que les violences alléguées auraient été perpétrées par des adultes investis d’un devoir de protection.
La justice appelée à aller jusqu’au bout
Face à l’ampleur de l’émotion et aux interrogations soulevées, de nombreuses voix s’élèvent pour réclamer que toute la lumière soit faite et que justice soit rendue dans le strict respect de la loi. Les autorités judiciaires assurent, selon L’Union, que l’enquête se poursuit afin d’identifier d’éventuelles autres responsabilités et de reconstituer précisément les circonstances de ce drame.
Au-delà du traitement judiciaire, cette affaire relance avec acuité le débat sur la protection de l’enfance, la vigilance communautaire et la responsabilité des adultes face aux violences faites aux plus vulnérables.








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