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Franceville: agents municipaux et agents de sécurité sensibilisés sur les VBG par la Setrag

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Dans la poursuite de sa campagne de lutte contre les violences basées sur le genre ( VBG), la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a sensibilisé les agents municipaux, des agents de sécurité au sein de l’hôtel de ville de Franceville. Une première étape en terre altogovéenne qui vise à édifier les participants entrevus comme des relais communautaires en vue d’enrayer le phénomène.

C’est dans la mise en œuvre du partenariat signé avec l’Observatoire de défense des Femmes et de parité (ODEFPA) que les expertes de cette organisation ont entretenu l’ensemble des agents de la l’hôtel de ville de Franceville ce lundi 27 juin 2022. Représentant l’édile de la commune, empêché de dernière minute, Norbert Mouyabi, premier adjoint au maire, s’est dit engagé à veiller à ce que cette cause emporte l’assentiment du plus grand nombre. 

« Je souhaite qu’au terme de votre sensibilisation,des propositions soient faites aux autorités pour juguler les violences basées sur le genre dans tous les milieux de notre société », a souligné Norbert Mouyabi. Pour sa part, la chef de file de la délégation l’Observatoire de défense des Femmes et de parité a rappelé les enjeux derrière cette campagne qui ne concerne pas exclusivement les femmes mais toutes les couches sociales.

« Il ne faut pas avoir peur des mots. Il faut crever l’abcès et éviter que les discriminations ne soient légion dans notre société. Vous avez lu les coupures de presse […] La société est faite d’hommes et de femmes donc il ne faut pas croire qu’il y a systémiquement une victime et un bourreau », a précisé Aimée Félicité Essono-Eny, psychologue à l’ODEFPA. Non sans inviter les participants à se faire le relais communautaires.

Par ailleurs, Christine Nsa Mbengah, a mis en exergue le dispositif juridique mis en place par les plus hautes autorités publiques en vue de résoudre définitivement les violences basées sur le genre que ce soit en milieu scolaire, professionnel et dans la vie de tous les jours. L’assistance a pu être édifiée sur l’ensemble des viols, les harcèlements sexuels, les propos dévalorisants voire même la stigmatisation. Des violences multiples qui sont répréhensibles.

Enfin,la troisième intervenante, Sandrine Angha a présenté aux relais communautaires un guide de prises en charges dédié aux victimes des VGB. Elle a insisté sur l’écoute, l’observation et l’orientation de la victime par le relais communautaire . Laquelle doit, si elle le souhaite prendre en connaissance de cause une décision pour espérer se faire justice. Il faut préciser que les relais communautaires mèneront leur mission sous le contrôle des agents référents Setrag.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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