France : Kemi Seba gardé-à-vue à Paris !
Kémi Seba, activiste franco-béninois et figure emblématique du panafricanisme, a été interpellé lundi 14 octobre 2024 à Paris, alors qu’il déjeunait avec son bras droit, Cyrille Kamden. Cette arrestation s’est produite dans le 15ème arrondissement. L’intéressé aurait été maintenu en garde à vue et ce, le temps que les autorités judiciaires poursuivent leur enquête sur les circonstances de son interpellation.
Kemi Seba, qui a récemment quitté l’Espagne pour se rendre en France le 10 octobre, aurait utilisé un passeport diplomatique nigérien à son arrivée. Les raisons exactes de son arrestation n’ont pas encore été communiquées par les autorités françaises. Le fondateur de l’ONG Urgences Panafricanistes, est connu pour son engagement radical contre l’influence occidentale en Afrique. Il se bat contre le franc CFA, symbole de la domination économique française.
Aux arrêts pour son combat anticolonial ?
L’activiste plaide pour une indépendance véritable des pays africains. Ses discours et actions, souvent controversés, lui ont valu plusieurs arrestations et expulsions à travers le continent. Kemi Seba incarne un mouvement de pensée qui aspire à la réappropriation des ressources et à la dignité des peuples africains. Son combat attire à la fois l’admiration et la controverse, le plaçant au cœur des débats sur la décolonisation et l’avenir de l’Afrique.
Sa détermination et son activisme inébranlable en font une figure incontournable du paysage panafricaniste actuel, suscitant des réactions passionnées tant en Afrique qu’à l’étranger. Notons que son arrestation soulève des questions sur la liberté d’expression et le traitement des militants en France. Un pays considéré comme un bastion de la démocratie.
De nature à jeter l’opprobre sur les pays des droits de l’Homme qui prône la liberté d’expression et d’actions partout dans le monde. Ne pas la reconnaître à un citoyen du monde serait un aveu abject. Lequel concourrait davantage à avilir la France et la gestion sous Emmanuel Macron. Nous y reviendrons !