France : commémoration du 85ème anniversaire du sacrifice du Capitaine Charles N’Tchoréré

Le 1er juin 2025, la commune d’Airaines, en France, a accueilli la cérémonie marquant le 85ème anniversaire du sacrifice du Capitaine Charles N’Tchoréré, figure emblématique de la Résistance pendant la seconde guerre mondiale. Une délégation officielle venue du Gabon, conduite par le délégué spécial adjoint de la mairie de Libreville, Joseph Landry Mavoungou Ndong Biteghe, a pris part à cet hommage solennel.
Aux côtés du délégué spécial du 4e arrondissement, Axel Jesson Ayenoue, Joseph Landry Mavoungou Ndong Biteghe a salué la mémoire de ce héros gabonais dans un discours empreint de respect et d’émotion. Pour lui, cette commémoration est bien plus qu’un devoir de mémoire, elle représente un appel à l’action et un engagement collectif à faire vivre les valeurs portées par le Capitaine N’Tchoréré un officier gabonais engagé dans l’armée française, tombé en martyr le 7 juin 1940, durant la bataille de la Somme.
Le sacrifice du Capitaine N’Tchoréré dépasse le cadre militaire. Il incarne une lutte universelle pour l’égalité et l’humanité. « Rendons hommage au Capitaine non seulement par nos mots, mais aussi et surtout, par nos actions. Le Capitaine Charles N’Tchoréré n’était pas seulement un militaire, mais un homme loyal et dévoué. Ses actions, guidées par des valeurs de justice, d’égalité et de solidarité, ont ouvert la voie au vivre-ensemble », a déclaré le délégué spécial adjoint de Libreville représentant le Délégué spécial Adrien Nguema Mba.
Le Capitaine Charles N’Tchoréré honoré à Airaines
Cette cérémonie a également été l’occasion de rappeler l’importance des liens historiques entre le Gabon et la France, des liens que les autorités entendent renforcer dans la continuité de la visite d’État effectuée en 2024 par le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema. Le Capitaine Charles N’Tchoréré a été capturé par les troupes nazies, il a catégoriquement refusé de se plier à un ordre discriminatoire lui interdisant d’être traité comme un officier en raison de sa couleur de peau. À Airaines, là où le sang du Capitaine fut versé, sa mémoire continue de vivre. Elle inspire, elle élève, et elle oblige.
GMT TV