IMI-PDG : un gendarme décède après un saut du 5e étage !

Jeudi noir pour le personnel et les usagers due l’Institut des maladies infectieuses Pr. Daniel Gahouma (IMI-PDG),anciennement connu sous le nom Hôpital pédiatrique d’Owendo (HPO) où des sources concordantes révèlent qu’un agent de la gendarmerie aurait perdu la vie en sautant du 5eme étage dudit établissement sanitaire. Dans l’optique d’en savoir plus, Gabon Media Time (GMT) a contacté en vain la direction de la structure.

Comment un gendarme, hospitalisé dans un établissement sanitaire peut-il arriver à se donner la mort en sautant du 5e étage ? C’est la question à laquelle la famille du disparu tente de trouver une réponse. Seulement, pour l’heure aucune explication plausible n’est fournie. Les quelques témoignages recueillis par des usagers et des personnels ayant requis l’anonymat soutiennent que tout « tout serait allé trop vite ».

Suicide à la suite d’une crise de nerf ?

Les spéculations sont de tous ordres. Su certains évoquent avec quasi évidence un suicide planifié du fait que le défunt aurait attendu que les agents de santé sortent de sa chambre pour se jeter par la fenêtre, d’autres peinent à comprendre qu’une telle tragédie, survienne dans un lieu censé garantir soin et sécurité. De nature à soulever de nombreuses questions sur les circonstances de cet acte désespéré et sur le mutisme de la direction de l’hôpital.

Le gendarme, dont l’identité n’a pas été révélée, aurait été  admis à l’IMI-PDG au service Pneumologie. Était-il en suivi psychiatrique ? Souffrait-il de troubles liés à son métier, souvent marqués par une forte pression psychologique ? Les gendarmes, confrontés à des situations de violence, des tensions sociales croissantes et un manque de reconnaissance, sont particulièrement vulnérables au stress et à la détresse. 

Il y a quelques années c’est une gendarme qui s’était donnée la mort à l’aide d’un gros calibre après avoir passé une garde à une agence de la direction des impôts à Owendo. Comment un patient a-t-il pu accéder à une fenêtre ou un espace non sécurisé dans une structure de telle envergure ? Les mesures de prévention du suicide, comme la sécurisation des unités  semblent avoir failli. Une enquête judiciaire devrait être ouverte afin de démêler l’écheveau dans cette affaire qui reste étrange. Nous y reviendrons !