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Football: étrillées par les étalons du Burkina, les Panthères inquiètent à une semaine du début de la CAN

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Opposées aux étalons du Burkina Faso, 11ème nation africaine au classement FIFA, les Panthères du Gabon se sont lourdement inclinées ce dimanche 2 janvier à DubaÏ. Dans un match quasiment à sens unique, Pierre Emerick Aubameyang et ses coéquipiers n’ont à aucun moment été en mesure de hausser leur niveau de jeu. Résultat, une défaite 3-0 qui fait tâche à tout juste une semaine du début de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). 

Présentes à Dubaï dans le cadre de leur préparation à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au Cameroun, les Panthères du Gabon ont disputé leur premier match ce dimanche. Face à des étalons qui en étaient eux, à leur deuxième, Aubameyang et ses coéquipiers se sont lourdement inclinés dans un match quasiment à sens unique et dans lequel ils n’auront jamais su hausser leur niveau de jeu. 

En effet, menés à la pause 1-0 grâce à un but d’Issa Kaboré (30ème), les hommes de Patrice Neveu se sont montrés impuissants face à ceux de Paulo Duarte, ancien entraîneur du Gabon. La 11ème nation africaine au classement FIFA s’offrira même le luxe de creuser l’écart en inscrivant deux nouveaux buts par l’intermédiaire de Gustavo Sangaré (54e) et Dango Ouattara (60e). Trois buts synonymes de victoire pour eux, et d’inquiétude pour les Panthères.

Il faut dire qu’à quelques jours de leur premier match de la compétition face aux Comores, les joueurs de Neveu qui affronteront ensuite le Ghana puis le Maroc, ont montré des signes de fébrilité inquiétants. Entre défense passive, milieu de terrain nonchalant, attaque moribonde malgré quelques percées du capitaine Aubameyang, la sélection gabonaise a confirmé les craintes de son public.

Si le sélectionneur à quant à lui tenu à relativiser ce premier couac en soulignant notamment que cette défaite allait remobiliser ses troupes, il n’en demeure pas moins qu’elle fait tâche. Renforçant pour certains l’idée que les Panthères ne « gagnent qu’à Franceville » et pour d’autres qu’elle est annonciatrice d’un « fiasco », cette défaite devra vite être oubliée, et ce, dès ce mardi face aux Mourabitounes.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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