Fegafoot: la FIFA à la baguette pour la libération de Pierre Alain Mounguengui?
Remis en liberté provisoire le jeudi 27 octobre dernier, Pierre Alain Mounguengui a suscité des vives réactions de la toile mais également des acteurs du football qui ne comprennent pas le deux points deux mesures dans ce scandale dit «Capellogate». Seulement, cette décision judiciaire pourrait trouver sa source à la FIFA via la CAF qui n’a pas masqué son indéfectible soutien.
Incarcéré à la maison d’arrêt de Libreville depuis le 27 avril 2022 pour complicité active dans le vaste réseau d’abus sexuels sur des footballeurs mineurs baptisés « Capellogate », le patron de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) est depuis hier de retour à la vie normale. Une situation qui écœure plusieurs observateurs de la vie politique et footballistique locale. Pour ces derniers, aucune logique n’est respectée.
Puisque Pierre Alain Mounguengui avait avoué avoir été informé de ces cas graves de pédocriminalité sans pour autant broncher. Les témoins de 2 anciens internationaux avec Azingo avaient même personnellement saisi le président de l’instance faîtière du sport roi au Gabon. Il va sans dire que ces éléments de preuve n’ont pas suffi à convaincre les juges. Pourtant, les coachs soupçonnés sont maintenus à sans famille.
Pour certains, la raison est loin des cordes de la Justice gabonaise mais du côté du puissant lobby de la FIFA. Sinon, comment expliquer que lors de sa récente visite en terre gabonaise le vendredi 19 août dernier, le Dr. Patrice Motsepe s’était autorisé à adouber «PAM» alors écroué et ce, en émettant des doutes sur « les motifs de son l’interpellation ». Plus étrange, un fanion personnalisé lui avait été adressé. La Confédération africaine de football (CAF) pourrait donc avoir joué le rôle de facilitateur.