Environnement: au forum Europe-Afrique, Raymond Ndong Sima plaide pour une plus grande implication de la France
Présent au forum Europe-Afrique qui s’est tenu ce mardi 7 mai 2024 à Marseille, le chef du gouvernement de Transition, Raymond Ndong Sima, en a profité pour évoquer un certain nombre de problématiques de développement qui touchent directement notre pays. Outre les thématiques allant de la transition climatique, à l’éducation en passant par l’industrialisation, le premier ministre gabonais a insisté sur l’investissement et le « retour des investisseurs français et européens ».
La troisième édition du forum Europe-Afrique a eu lieu ce 07 mai à Marseille. L’événement a vu la présence de plusieurs délégations aussi bien européennes qu’africaines. Placée sous le thème « explorer, réussir, investir », cette rencontre à laquelle participe le Gabon, représentée par son chef du gouvernement, a permis à ce dernier, de mettre un accent particulier sur des thématiques allant de la transition climatique, à l’éducation, en passant par l’industrialisation ou encore l’investissement.
Raymond Ndong Sima plaide pour un «retour des investisseurs français et européens»
En effet, accompagné de la ministre de l’Education Nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, Raymond Ndong Sima a plaidé pour une relation gagnant-gagnant entre le continent européen et le continent afrcain. Occasion pour lui de plaider pour un « retour des investisseurs français et européens ». Invitant les autorités françaises à « s’inscrire dans un espace de gouvernement à gouvernement et à s’écarter le plus possible des relations officieuses », le premier ministre s’est voulu pragmatique dans son approche.
Plaçant au passage, l’environnement au centre des débats, le Gabon étant considéré comme le poumon de l’Afrique dans la préservation de l’environnement, la délégation gabonaise qui était à l’honneur lors de ce forum, a également insisté sur la nécessité d’accentuer les efforts de préservation et de lutte contre le réchauffement climatique, en invitant les pays dits pollueurs, à une meilleure compensation financière. A ce sujet, Ndong Sima n’a d’ailleurs pas manqué d’attirer l’attention des autorités françaises, les appelant à « faire des propositions de modèles d’exploitation et de mise en valeur ».