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Ekouk : une mère de famille tuée par un éléphant

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La problématique du conflit Homme-faune continue de troubler la quiétude des habitants de l’hinterland et d’arracher des compatriotes à l’affection des leurs. Le mercredi 24 juillet à Ekouk dans le département du Komo-Kango, Moumbolou Massala Sylviane, une mère de famille a été sauvagement tuée par un éléphant alors qu’elle allait cueillir des feuilles.

La liste des victimes du conflit Homme-faune vient une fois de plus de s’allonger. Alors que les plantations sont le seul moyen de subsistance de nombreuses familles à l’intérieur du pays, ces populations risquent malheureusement leur vie dans l’exercice de leur activité. Une problématique qu’elles peinent à résoudre en raison des restrictions imposées pour préserver les pachydermes.

Un énième drame causé par les éléphants

Selon le récit de Véronique Tsoungui, une autre femme qui était avec la victime le 24 juillet en début de matinée, elles s’étaient rendues à la plantation pour cueillir des feuilles. Cette activité permettait à la défunte de scolariser ses enfants dont une poursuit ses études à l’étranger. Malheureusement, cette fois, les villageoises ont été surprises par un éléphant. En dépit de leurs efforts pour le chasser, l’éléphant s’en est pris à Moumbolou Massala Sylviane. Conduite à l’hôpital par les secours appelés par Véronique Tsoungui, la victime a rendu l’âme, laissant derrière elle 5 enfants et 5 petits enfants éplorés.

 Dans son témoignage, une de ses filles a interpellé les autorités sur cette situation alarmante. « C’est vraiment le cœur lourd que j’écris. Aujourd’hui, c’est moi qui pleure ma mère. Demain, une autre maman peut y passer car la proximité de ces animaux avec les champs des habitants du village devient de plus en plus dangereuse ». Ce drame souligne également les tensions entre les habitants et les autorités en charge de la protection de la faune. « Quand on touche à ces animaux, ce sont les Eaux et Forêts qui nous arrêtent. Voilà maintenant les mamans meurent », a-t-elle déploré.

Le décès de Moumbolou Massala Sylviane rappelle l’urgence d’aborder efficacement la question du conflit Homme-éléphants. Les autorités locales et les organisations de protection de la faune doivent travailler ensemble pour trouver des solutions qui protègent à la fois les humains et les animaux, tout en garantissant la sécurité et les moyens de subsistance des communautés locales.

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