Education nationale: la Conasysed demande la rectification des erreurs sur les nominations de septembre 2021
C’est au terme de leur Assemblée générale qui s’est tenue le lundi 27 septembre 2021 que la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) a dressé le bilan de l’exercice académique écoulé et celle qui va débuter. À ce propos, les syndicalistes ont demandé au gouvernement de procéder à la rectification des erreurs concernant les récentes nominations.
Alors que des centaines de milliers d’apprenants s’apprêtent à regagner les salles de classe, la Convention nationale des syndicats du secteur éducation n’a pas tardé à prendre les devants pour ne pas démarrer cette rentrée sur des chapeaux de roues. Ainsi, au cours de leur dernière Assemblée générale du lundi 27 septembre dernier, les syndicalistes ont tenu à revenir sur les orientations qu’ils vont donner à cette année académique 2021-2022 et ont soulevé quelques incohérences dans les décisions gouvernementales.
Ainsi, la Convention nationale des syndicats du secteur éducation est revenue sur la publication du décret nommant les chefs d’établissement en date du 24 septembre 2021. « L’Assemblée Générale demande la rectification de toutes les erreurs intervenues lors des nominations du 24 septembre 2021. Notamment les doublons avec la nomination d’une même personne à deux postes différents ou encore la nomination des personnes décédées et des personnes élues comme sénateurs » peut-on lire dans le procès verbal parvenu à la rédaction de Gabon Media Time (GMT).
Une décision truffée d’erreurs et qui pourrait bien être à l’origine des carences du corps professoral et administratif dans certains établissements scolaires. Laquelle vient en contradiction de la volonté des autorités gouvernementales en tête desquelles le président de la République, Ali Bongo Ondimba, de mettre un terme au cumul de postes de certains fonctionnaires.
La Conasysed a demandé la satisfaction des points urgents inscrits au cahier de charges. Notamment, la régularisation des situations administratives, l’organisation des concours internes d’entrée à l’ENI et à l’ENS et le paiement des rappels solde pour ne citer que ceux-là. Gageons que le Pr Patrick Mouguiama Daouda, ministre de l’Éducation nationale prenne ce problème à bras le corps en engageant des pourparlers pour le bon lancement de cette rentrée scolaire 2021-2022.