Eau et Électricité : le gouvernement dresse le point d’étape
En dépit des quelque 83% de taux d’accès à l’électricité et d’une capacité de production de 374 MW, le Gabon souffre d’un déficit énergétique qui entrave sa capacité de production. Afin de faire le point sur l’avancement des projets eau et électricité en cours, le Premier ministre de Transition, Raymond Ndong Sima, a présidé une séance de travail ce 05 février 2024, à laquelle ont participé le ministre de l’Energie, Jeannot Kalima et celui de l’Économie, Mays Mouissi, ainsi que les partenaires de la société Gabon Power Company (GPC) et Eranove.
Lancés en 2016 pour la plupart, les projets de centrale électrique de Ngoulmendjim, dans les monts de Cristal avec une production de 85 mégawatts, celui de la centrale électrique de Dibwangui 15 mégawatts et le projet de production d’eau potable de Ntoum 7, n’ont pas connu le début d’exécution attendu pour des contingences administratives et financières. D’où la volonté de Raymond Ndong Sima et son gouvernement d’accélérer la cadence.
Des projets Eau et électricité remis sur le rail par Raymond Ndong Sima
Selon le Directeur général de Gabon Power Company, Philippe Junior Ossoucah, plusieurs facteurs expliquent le retard de ce projet. « ces retards qui sont liés à plusieurs embûches ; administratives, le contexte macro-économique au Gabon qui a été énormément bouleversé, il y a eu l’inflation qui a augmenté les coûts de construction et l’inflation sur le coût de financement qui remettent un peu en question les coûts des tarifs de ces projets », a-t-il indiqué. Le but de cette rencontre visait à élaborer des pistes de réflexion en vue de relancer ces projets.
Pour le Chef du gouvernement, il faut aller du principe d’efficacité « On ne compte pas le nombre d’études, ce qu’il nous faut ce sont les résultats » a précisé Raymond Ndong Sima. C’est pourquoi, il a instruit les parties à regarder les points de blocage « plusieurs de ces projets sont très avancés, dont le projet Ngoulmendjim et le Premier ministre nous a demandé de nous réunir avec les différents secteurs dont le ministère de l’Économie pour établir un chronogramme afin de savoir quels sont les points de blocage et comment les lever. Et également un chronogramme sur les débuts de travaux », a indiqué un des participants à la séance de travail.