Dubaï : l’ANAC présente à la 3ème conférence de l’OACI sur l’aviation et les carburants alternatifs
Du 20 au 24 novembre, la ville de Dubaï aux Emirats Arabes Unis accueille la 3ème édition de la Conférence de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) sur l’aviation et les carburants alternatifs. Une rencontre à laquelle l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) et qui est l’occasion pour l’ensemble des acteurs du secteur de discuter de l’introduction des carburants d’aviation durables (SAF) qui constituent l’arme de décarbonation massive de l’aviation mondiale, qui vise la neutralité carbone pour 2050.
En effet, l’organisation de cette rencontre internationale fait suite non seulement à de la deuxième CAAF qui s’est tenue en octobre 2017, au cours de laquelle la vision de l’OACI sur ce type de carburant a été validée, mais aussi s’inscrit dans l’ambition affichée par les membres de cette organisation de réduire à zéro les émissions nettes de carbone d’ici à 2050.
Les carburants alternatifs, l’avenir de l’aviation
Au cours de cette conférence, les participants auront à cœur de définir le cadre mondial requis pour le développement, le déploiement et la production du carburant d’aviation durable et du carburant d’aviation bas-carbone (LCAF). Il faut dire que l’usage de ce type de carburants durables vise une réduction d’environ 80% des émissions de CO2 du secteur aéronautique.
Il faut souligner que « les SAF sont de nouvelles formes d’énergies renouvelables ou dérivés de déchets qui mettent tout particulièrement l’accent sur les hydrocarbures renouvelables liquides, utilisables tels quels ». Prenant part à cette rencontre capitale pour l’avenir de l’aviation internationale, la délégation du Gabon conduite par le ministre des Transports, le Capitaine de vaisseau Dieudonné Loic Ndinga Moudouma a réaffirmé son soutien à la Vision de l’OACI, soulignant que celle-ci devrait tenir compte de ses capacités et de son calendrier national.
Aussi, pour atteindre cet ambitieux objectif partagé mondialement, l’OACI sollicite un effort nécessaire de tous les pays, de parties prenantes très diverses, appartenant ou non au secteur de l’aviation, et propose une transition rapide et substantielle vers ces nouvelles formes d’énergies.