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Dialogue national : Le Gen. Oligui Nguema rassure à propos des recommandations controversées

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C’est une mise au point qui valait la peine d’être faite au regard du tollé suscité au sein de l’opinion publique. En effet, dans son discours prononcé le 29 mai dernier à Paris à la faveur de la cérémonie de clôture du Forum économique Gabon – France, le général Brice Clotaire Oligui Nguema est revenu sur les recommandations du Dialogue national inclusif qui posent problème. A ce propos, le chef de la Transition a rappelé que ce rapport ne revêt pour l’heure aucune force contraignante. 

Plusieurs recommandations sorties du Dialogue national inclusif ont fait bondir de leur siège plusieurs acteurs politiques. Si le climat politique reste électrique depuis le rendu du Rapport, le président de la Transition, qui oeuvre à soigner l’image du pays auprès des partenaires internationaux, se veut rassurant. Cependant, s’il a réaffirmé le caractère non effectif de ces recommandations, le projet de modification du code électoral qui transfère l’organisation des élections au ministère de l’Intérieur n’est pas de nature à convaincre tout le monde.   

Attendre les rendus des commissions 

La levée de boucliers suscitée par certaines recommandations sorties du Dialogue national inclusif n’a pas laissé le président de la Transition indifférent. En effet, devant les chefs d’entreprise, Brice Clotaire Oligui Nguema a tenté de rassurer. « Je comprends que certaines de ces conclusions peuvent vous déranger, mais ce ne sont que des recommandations qui n’ont pas automatiquement force de loi », a indiqué le chef de la Transition, cité par L’Union. 

Si au lendemain de la récupération du Rapport final, Brice Clotaire Oligui Nguema avait mis en place différents comités d’élaboration, puis de suivi et de surveillance des recommandations, il a indiqué que ces instances doivent désormais travailler à traduire en texte de loi ce qui peut l’être. « Il revient maintenant aux comités mis en place (…) de faire leur tri ; au gouvernement et au parlement de transformer en lois et règlements ce qui peut l’être, en tenant compte de la légalité, de l’efficacité et des engagements internationaux du Gabon tout en préservant notre souveraineté et notre indépendance économique », a poursuivi le président de la Transition.


Notons que l’une des récriminations faites et qui ont d’ailleurs été relevées par Albert Ondo Ossa et Pierre-Claver Maganga Moussavou lors de leur conférence de presse conjointe du 31 mai tient à l’annonce du transfert de l’organisation des élections au ministère de l’Intérieur alors même que les comités n’ont pas rendu leurs rapports.  

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