Dialogue national : le CND pour la mise en place d’une commission justice-vérité-réparation
La clôture de la première session ordinaire du Conseil national de la démocratie (CND) aura été l’occasion pour les membres de cette institution d’évoquer la question de la tenue prochaine du Dialogue national inclusif. Profitant de son allocution le président de cet organe Me Séraphin Ndaot Rembogo de décliner un certain nombre de recommandations notamment la mise en place d’une commission ad hoc qui sera chargé de discuter de l’épineuse question des événements post électoraux.
Prévu se tenir du 02 au 30 avril prochain, le Dialogue national inclusif commence à susciter l’émulation et moult débats au sein de la classe politique gabonaise. La preuve ces assises qui devraient permettre de dresser un diagnostic de la situation institutionnelle, sociale et économique de la Nation et apporter des pistes de solution pour un véritable essor du pays, a été au cœur de la cérémonie de clôture de la première session ordinaire du CND.
Le CND pour un traitement de la question des victimes post-électorales
Ainsi, lors de son discours de circonstance le président de cette institution a énoncé une série de recommandations pour une tenue du Dialogue national le plus inclusif possible. Pour ce faire, Me Séraphin Ndaot Rembogo a préconisé une participation plus accrue du Conseil national de la démocratie en tant qu’institution dans les commissions, mais aussi la mise en place d’une Commission ad hoc préparatoire inclusive, en vue de l’adoption consensuelle des termes de référence.
Par ailleurs, prenant le pas de plusieurs acteurs politiques et de la société civile, le président du CND a sollicité l’intégration de la question des événements postélectoraux qui à chaque élection fait des victimes. Pour ce faire, il préconise l’impérieuse nécessité de mettre en place lors de ce Dialogue national une commission ad hoc justice-vérité-réparation des victimes post-électorales. Il a assuré pour conclure que l’ensemble de ces recommandations seront transmises au président de la Transition, le Général Brice Oligui Nguema, au premier ministre ainsi qu’au ministère en charge de l’organisation des ces prochaines assises.
Je suis une victime et l’infirmière du QG de JP. Présidente du collectif des survivants du massacre du 31 Août au 05 septembre 2016.
Nous avons respecté nos institutions, notamment la primauté, l’Assemblée nationale,le Sénat, le conseil économique social et environnemental,la cour constitutionnelle et enfin le ministère de la réforme des institutions
Pour nous faire entendre. Car nous voulons prendre part aux Dialogues Nationale.
A une semaine aucune de toutes ces institutions ne nous a fait de retour après nos différents audiences.
C’est normal ???