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Damas : à quand la suppression du point d’apport volontaire des ordures ménagères ?

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Dans le cadre de la lutte contre l’insalubrité, un nouveau chronogramme de ramassage des ordures ménagères a été mis en place en septembre 2024 par la direction générale de la société Clean Africa. Cette stratégie vise l’éradication progressive des points d’apport volontaire, la collecte de proximité ainsi que la valorisation des déchets par le tri. Pourtant, au quartier Damas, dans le 5ème arrondissement de Libreville, la persistance d’un point d’apport volontaire aux bacs débordants interroge sur l’application effective de cette politique dans cette zone.

Si Clean Africa est à pied d’œuvre dans plusieurs quartiers de la capitale pour améliorer le cadre de vie des populations, le constat à Damas reste préoccupant. Situé à un tournant, non loin de l’échangeur d’Awendjé, ce point d’apport volontaire constitue un véritable problème à la fois esthétique et sanitaire. Les bacs à ordures, constamment saturés, entraînent le déversement des déchets à même le sol par les riverains, transformant les lieux en dépotoir à ciel ouvert.

Agir au plus vite pour lutter contre l’insalubrité

Pour rappel, la nouvelle politique de collecte de proximité, impulsée par le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, repose sur un planning bien défini. Trois fois par semaine, dans chaque arrondissement, les équipes de Clean Africa sont censées parcourir les voies principales et secondaires accessibles, entre 18h et 21h, pour le ramassage des ordures ménagères. Mais au quartier Damas, ce dispositif semble difficilement respecté. Les populations, faute de suivi visible, continuent de jeter leurs déchets sans attendre le passage des camions.

Conséquence , les caniveaux se retrouvent bouchés, les déchets envahissent la chaussée, rétrécissant la voie et dégageant des odeurs nauséabondes. La situation est d’autant plus alarmante que la zone abrite des établissements scolaires ainsi que des opérateurs économiques spécialisés dans la vente de nourriture. La santé publique et le bien-être des habitants s’en trouvent directement menacés. De ce fait, il devient urgent qu’une solution durable soit mise en place à ce niveau du quartier Damas, d’autant plus qu’il s’agit d’un axe emprunté par de nombreuses personnalités. 

L’image de la ville, et plus largement celle du pays, mérite d’être restaurée, mais surtout entretenue dans le temps. Rappelons que le quartier Damas, qui tire son nom de Georges Damas Alèka, créateur de l’hymne national gabonais, se veut un symbole du développement urbain moderne du Gabon. À ce titre, il mérite une attention particulière et des actions concrètes pour garantir un environnement sain et digne de son histoire.

Geneviève Dewuno Edou

Diplômée en journalisme,je suis chargée des rubriques Santé en plus d’être l’une des voix derrière de nombreux reportages de GMTtv. L'écriture, la pose de voix, la présentation du Journal télévisé sont les principales tâches que j’exécute et pour lesquelles je mets mes capacités au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time.

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