Coup d’État au Gabon : plainte déposée en France contre la détention de Sylvia Bongo
Suite à la vidéo époustouflante mettant en scène Ali Bongo Ondimba réclamant sa famille dont il serait sans nouvelle, les avocats de son épouse Sylvia Bongo Ondimba ont déposé plainte auprès du Parquet de Paris, ce vendredi 1er septembre 2023. Au motif de « détention arbitraire » de la désormais ancienne première dame du Gabon et son fils Jalil, rapporte l’Agence France Presse (AFP).
Quelque 48 heures après le putsch sur Ali Bongo Ondimba perpétré par les éléments des forces armées gabonaises regroupés au sein du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), les avocats de son épouse ont décidé de passer à l’offensive pour obtenir la libération de leur cliente Sylvia Bongo Ondimba. Laquelle serait séquestrée.
La France appelée à faire rapatrier Sylvia Bongo ?
C’est en tout cas la lecture qui peut être faite sur la démarche judiciaire initiée par les avocats de Sylvia Bongo Ondimba. L’ancienne première dame du Gabon serait « privée de liberté » à Libreville par les putschistes. Le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema serait le donneur d’ordre de destitution et d’interpellation des barons du système PDG-Bongo.
Dans leur requête, les avocats Me François Zimeray et Jessica Finelle soulignent que « Mme Valentin épouse Bongo est privée de sa liberté depuis le putsch du 30 août 2023, tout comme son fils cadet Jalil ». D’ailleurs, l’un des conseils a tenu à préciser que l’épouse d’Ali Bongo Ondimba serait « retenue dans un endroit indéterminé au Gabon, qui pourrait être sa résidence ».
Les pustchistes accusés d’atteinte à l’intégrité humaine
Dans ladite plainte, Me François Zimeray et Jessica Finelle ajoutent que « aucune considération politique ne justifie ces violences et cette mise au secret hors de tout cadre légal, nous sommes inquiets pour leur santé et leur sécurité ». Tout en exigeant « visites consulaires pour la famille et notamment pour Nourredin Bongo Valentin ».
Lequel « pourrait être victime d’une disparition forcée ». Aussi, les deux avocats espérent que le parquet de Paris donne une suite à leur doléance. « Cette procédure pourrait aboutir à l’émission d’un mandat d’arrêt international contre les auteurs de ces faits, qui encourent la réclusion criminelle à perpétuité », ont-ils indiqué. Nous y reviendrons !
On va bien la prendre la torturer en prison. Ils la prendrons partout pour lui faire comprendre que l’état des prison d’un pays relève de ceux-là qui dirigent. Les bongos et alliés croyaient qu’en bafouant la justice gabonaise jamais ils ne seront jugés.
On va les juger comme ils ont jugé des milliers des gabonais arbitrairement.
Rassurez-vous elle sera sévèrement jugée vu qu’elle est une étrangère. Du n’importe quoi