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Congo Terminal lance une sensibilisation sur la protection de la nature et de la biodiversité

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A l’image du Gabon et ses 700 espèces d’oiseaux, 98 espèces d’amphibiens et près de 10 000 espèces de plantes, qui en font l’un des pays d’Afrique avec la plus grande variété et quantité d’animaux, le Congo constitue également l’un des maillons forts de cette chaîne de protection à l’échelle du continent. Conscient du fait qu’il faille la protéger, le Congo Terminal, filiale du groupe Bolloré Transport & Logistics, a lancé récemment une campagne de sensibilisation à destination des familles des agents à l’écocentre Renatura de Pointe-Noire.

15ème parmi les Objectifs de développement durable (ODD) édictés par les Nations unies dans son Agenda 2030, la protection de la biodiversité est un sujet de moins en moins tabou en Afrique subsaharienne, plus précisément en Afrique centrale qui concentre le deuxième « poumon de la planète » avec le bassin du Congo. Ainsi, dans des pays comme le Gabon ou encore la République du Congo, de nombreuses sociétés à l’image d’Eramet ou encore de Congo Terminal, filiale du groupe Bolloré Transport & Logistics, n’hésitent pas à s’y investir.

En effet, à travers des actions concrètes à l’image de celle menée récemment par Congo Terminal et articulée autour de la sensibilisation à destination des familles des agents à l’écocentre Renatura de Pointe-Noire, ces sociétés n’hésitent plus à développer cet « engagement citoyen ». Bien décidées à inculquer aux enfants les bons réflexes de protection de la nature et de la biodiversité, en leur présentant des espèces en voie de disparition et en proie à des menaces diverses à l’image des tortues marines, elles n’hésitent donc plus à attirer l’attention sur ces phénomènes.

Entre « matinée de découverte et de sensibilisation » comme a pu le faire le Congo Terminal le 6 mars dernier à Pointe Noire au cours d’une visite conduite par Dylan Deffaux, responsable du pôle éducation à l’écocentre Renatura, et une volonté de connaître, comprendre et préserver la biodiversité, ces sociétés industrielles n’hésitent donc plus à manifester leur intérêt pour « la nature ». Une volonté et une ambition nobles, de la part de ces sociétés souvent taxées de détruire l’écosystème.

Avec une « nature qui décline globalement à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine et un taux d’extinction des espèces qui s’accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations du monde entier » comme le révélait en 2019 la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), le fait que des sociétés comme Congo Terminal, prennent de telles dispositions souligne une réelle prise de conscience qui devrait désormais être ancrée dans les habitudes.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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