Conflit Homme-faune : Seulement 50 clôtures électriques installées dans l’Ogooué-Maritime contre 900 Sollicitées
Le conflit entre les populations de l’hinterland et la faune sauvage demeure une épine sous le pied du gouvernement. Alors que les habitants ont sollicité l’installation de 900 clôtures électriques pour protéger leurs cultures des ravages des animaux sauvages, seulement 50 ont été effectivement mises en place.
Malgré l’aide apportée par des organisations non gouvernementales internationales telle que Space for Giants, qui ont récemment installé 50 clôtures au village de Mpembé, de nombreux endroits, notamment dans la province de l’Ogooué-Maritime, restent confrontés à un retard dans la mise en place des barrières électriques. Sur les 900 demandes initiales, seulement 50 clôtures ont été installées, laissant un nombre important de communautés exposées aux ravages des pachydermes.
Seulement 50 clôtures installées sur 900 demandées
Et ce en dépit de l’aide apportée par l’ONG internationale Space for Giants qui a récemment installé 50 clôtures au village Mpembé. C’est notamment le cas de la province de l’Ogooué-Maritime où sur 900 barrières électriques sollicitées seules environ 50 ont été installées.
Récemment, un éléphant a semé la terreur au camp Didjombi de Rabi-Kounga dans le département de Ndoungou. Un fait qui témoigne du défi persistant que constitue le conflit Homme-éléphant. En effet, les attaques des éléphants sur les plantations sont devenues monnaie courante, entraînant des pertes économiques et des difficultés à s’alimenter. Si l’ancien ministre des Eaux et Forêts, Lee White avait préconisé les barrières électriques comme solution au problème du conflit Homme-faune, l’installation de celles-ci tarde dans certaines localités.
Il est vrai que les clôtures électriques sont un moyen efficace de lutter contre les attaques des éléphants. Elles permettent de protéger les terres agricoles tout en réduisant les affrontements directs entre l’Homme et les pachydermes. Toutefois, leur mise en place dans le pays prend du temps. Alors que la province de l’Ogooué-Maritime a exprimé à un seul un besoin de 900 clôtures, seules 500 avaient été installées en février dernier dans le pays entier.