Conflit Homme-faune: Nzenzelé se prépare à la battue administrative
Faisant suite aux consultations provinciales portant sur le conflit Homme-faune organisé par le Ministère des Eaux et forêts, le sous-préfet de Nzenzelé dans la province de l’Ogooué-Lolo, Faustin Malola a récemment organisé une réunion avec les populations. Une rencontre dont l’objectif était la mise en œuvre du décret fixant les conditions d’autorisation des battues administratives mais également le recensement des chasseurs agréés.
Si la tension sociale qui continue de sévir dans différentes provinces du pays a laissé planer le spectre d’une priorisation des animaux aux êtres humains, il n’en est finalement rien. Et pour cause, le gouvernement a entamé la mise en œuvre du décret fixant les conditions d’autorisation des battues administratives dans certaines localités pour tenter d’endiguer le problème du conflit Homme-faune. Une décision qui sera coordonnée par les autorités administratives de chaque ville et pour laquelle, emboitant le pas, le sous-préfet de Nzenzelé dans la province de l’Ogooué-Lolo, Faustin Malola a présidé une rencontre.
Ainsi, le sous-préfet accompagné d’autorités administratives et politiques locales a entretenu la foule sur les battues administratives. Lesquelles ne devraient être prévues qu’en cas de « constatation de dégâts importants ou répétés des cultures, en cas de légitime défense et exception prévues par la loi. Elles obéissent à certaines démarches légales à respecter scrupuleusement. Les trompes de chaque battue sont récupérées par les services des Eaux et forêts de la localité, le commerce de la viande de l’éléphant est strictement interdit » a précisé l’autorité sous-préfectorale Faustin Malola.
Des explications qui n’ont pas convaincu les populations. Lesquelles ont par l’entremise de leurs représentants manifesté leur inquiétude quant au destruction systématique de leurs cultures vivrières par les éléphants qui font désormais des excursions dans les villages. Une situation qui pour les plaignants en plus de les affamer, fait craindre pour leurs vies. Des préoccupations légitimes qui espérons le seront prises à bras le corps par le gouvernement afin que la problématique du conflit Homme-faune trouve son épilogue.