Concours de la Police : 6 officiers suspendus de fonction et assignés à résidence surveillée
Face au scandale survenu lors de l’annonce des résultats du concours des Forces de Police nationale (FPN), le commandement en chef de corps n’aura vraisemblablement pas eu la main qui tremble contre les auteurs de ces agissements. La preuve, c’est par le biais d’une note signée du Commandant en chef des FPN le Général de Division Serge Hervé Ngoma que 6 officiers de ce corps ont été suspendus à titre conservatoire et assignés à résidence surveillée.
Si dans l’un de nos articles, nous interpellions les plus hautes autorités sur la nécessité d’identifier les responsables du fiasco du concours de la Police nationale, cette demande n’est finalement pas tombée dans l’oreille de sourd. Et pour cause, face au fiasco enregistré lors de l’organisation du concours au sein de ce corps, le Général de Division Serge Hervé Ngoma a décidé de se montrer ferme face aux agissements de certains de ses hommes.
Plusieurs officiers aux bancs des accusés après le fiasco du concours de la Police
Ainsi, dans une note datée de ce lundi 26 février 2024, le commandement en chef des Forces de Police a annoncé « la suspension de fonction par mesure conservatoire » et l’assignation à résidence surveillée pour une durée d’un mois de 6 officiers en service dans différentes unités des Forces de police nationale. Il s’agit notamment du Lieutenant-Colonel Guy Sylvain Meye M’Owono, du Commandant Ange Junior Nzoghe Aboghe, du Commandant Aicha P. Moussavou Ouedraogo, du Commandant Linda Manzou Nzikouet, du Capitaine Arnoh J. Manfoumbi Boussougou et du Capitaine Hurelle Prescillia Diavou M’bola.
À noter que selon la note du Commandant en chef des FPN ces derniers sont mis à la disposition de l’Inspection générale des Forces de Police nationale pour enquête. Il serait reproché à ces 6 officiers d’être impliqués dans les « failles constatées lors de l’organisation du concours d’intégration dans les FPN et la divulgation des documents confidentiels, via les réseaux sociaux ». L’enquête diligentée par le commandement en chef de ce corps devra donc déterminer la culpabilité ou non de ces officiers, qui en cas d’implication devront subir les affres de la justice.
Il ne suffit pas d’identifier les auteurs, certes, c’est déjà une avancée, sof que les conclusion sur la validation de ce ce concour ou non? Que fait on dans réels nom, ceux des gabonais normal qui ont vu leur nom être substitué au bénéfice des faussaire?