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Gabon : pour son développement, le FGIS veut miser sur le local content

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Nommé administrateur directeur général du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) le 19 octobre dernier, Stéphane Mbadinga Ditengu entend dynamiser l’activité de ce qu’il considère comme « un catalyseur dans la mise en œuvre de projets structurants de notre économie ». Pour ce faire, il entend consolider son capital humain en misant notamment sur le local content. 

Promouvoir les compétences gabonaises pour soutenir ses activités, tel est le nouveau crédo du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) dans sa nouvelle campagne de recrutement. Portée par son nouvel administrateur directeur général, Stéphane Mbadinga Ditengu, cette ambition nouvelle souligne une certaine volonté de ce Fonds, de poursuivre la mission de croissance et de diversification de l’économie gabonaise.

En effet, longtemps décriée par l’opinion qui y voyait une nébuleuse destinée à couvrir les malversations du régime déchu, le FGIS qui entend désormais démontrer tout son potentiel, souhaite ainsi s’appuyer sur le local content. Une volonté qui, en plus de s’inscrire dans une dynamique de croissance basée sur le renforcement de son capital humain et de sa gouvernance, témoigne d’un renouveau qui tranche avec les méthodes de son ancienne équipe dirigeante. 

Miser sur des talents nationaux compétents et passionnés

Avec en ligne de mire « le recrutement de talents nationaux compétents et passionnés » comme l’a indiqué son ADG, le FGIS « en tant que fonds de développement, outil au service de l’État gabonais et catalyseur dans la mise en œuvre de projets structurants de notre économie » devrait donc dans les prochains mois, offrir à plusieurs jeunes Gabonais « l’opportunité de participer au développement de notre pays ». 


Quand on sait que la problématique du chômage notamment chez les jeunes reste un sujet préoccupant, cette initiative du FGIS visant à s’entourer de collaborateurs désireux de s’investir sur le long terme, témoigne d’un renouveau qui pourrait à terme, recréer le lien avec les populations.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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