CEMAC: la BDEAC lève près de 115 milliards de FCFA sur le marché financier
Dans la poursuite de son plan massif d’investissements porté par le Programme Economique Régional (PER) qu’elle a initié en vue de soutenir les plans nationaux de développement, la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a annoncé ce mardi 7 décembre avoir bouclé avec succès son emprunt obligataire « BDEAC 5,60% net 2021-2028 ». D’un montant de 115 milliards de FCFA, cet emprunt souscrit à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) vient un peu plus renforcer la crédibilité de l’institution dirigée par Fortunato Ofa Mbo Nchama.
C’est en marge de la présentation à Brazzaville ce mardi, des résultats obtenus à l’issue du lancement de la deuxième tranche de son programme triennal d’emprunts obligataires par Appel Public à l’Épargne (APE) dénommé « BDEAC 5,60% Net 2021-2028 », que la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a annoncé avoir bouclé son nouvel emprunt obligataire. D’un montant de près de 115 milliards de FCFA, cet emprunt devrait grandement contribuer au financement des plans nationaux de développement.
En effet, déroulée du 15 novembre au 2 décembre 2021, cette opération de levée de fonds a « touché toutes les couches de la population de la sous-région et la diaspora » comme l’a rappelé l’institution dans son communiqué. Une performance « exceptionnelle » car elle est meilleure que celle obtenue il y a un an (107 milliards de FCFA), mais également parce qu’elle s’est déroulée dans un environnement plus concurrentiel avec notamment l’émission des obligations des États de la sous-région sur le même marché.
Soulignant l’amélioration de l’environnement économique de la zone traduit par la forte participation des banques et des établissements de microfinance de la sous-région, qui ont à eux seuls pourvu plus de 89% de l’enveloppe globale, cette levée de fonds qui a permis de mobiliser 15 milliards de FCFA en plus de ce qui était attendu, traduit également « l’appréciation positive que les investisseurs et les épargnants portent sur la qualité de la signature de la banque » comme le soutiennent ces administrateurs. De bonne augure au regard notamment des besoins d’investissements d’une zone CEMAC à la croisée des chemins.