Cameroun : un faussaire de nouvelles pièces de monnaie interpellé !

Un citoyen camerounais a été arrêté après avoir mis en circulation une fausse monnaie qu’il aurait dénommée le « Facka » il y a quelques jours, selon InfoTv. Cette contrefaçon particulièrement bien élaborée imitait à la perfection les nouvelles pièces de monnaie introduites par la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) depuis le 2 avril 2025. Ces pièces circulaient dans plusieurs quartiers de Yaoundé, sans que ceux-ci ne puissent s’en rendre compte.
C’est grâce à la vigilance d’un citoyen que le faussaire a pu être identifié et interpellé par les autorités. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’individu aurait réussi à reproduire plusieurs pièces en imitant minutieusement le design, le poids et l’éclat des nouvelles émissions monétaires. Ce travail d’une précision inquiétante a permis à la fausse monnaie d’échapper pendant plusieurs jours à la détection et semer la confusion chez les populations.
Le génie de la copie parfaite !
Tandis que la BEAC travaille pour apporter de l’innovation dans ses distributions monétaires, d’autres attendent patiemment d’en faire un plagiat. Une affaire qui n’a pas manqué de susciter l’étonnement de ce dernier. « Je croyais avoir tout vu mais je découvre que les camerounais sont si ingénieux pour aller produire des pièces de monnaies qui ne sont pas le CFA» a déclaré le Colonel Joseph Nguele, commandant de légion. Cet incident relance la question de la sécurité autour de la monnaie dans la zone Cemac.
« Est-ce-que ce n’est pas parce que la BEAC a mis en circulation des pièces qui ne sont plus compatibles avec les jeux de hasard » , s’est-il interrogé. Une question légitime et qui demande à redoubler de vigilance. Si non pour quel intérêt se risquerait-on à faire une telle action? Pour l’heure l’enquête suit son cours afin de vérifier l’étendue de cette machinerie. En outre, Facka, comprenait les gammes de 350 et 150 facka, en plus des autres gammes de pièces.Comme quoi « impossible n’est pas cam » dit-on.
Dans ce contexte, il serait judicieux venant des autorités gabonaises de prendre les devants. En effet, des enquêtes de reconnaissance des nouvelles pièces de monnaie pourraient s’avérer essentielles pour prévenir une éventuelle infiltration de ces fausses pièces sur le territoire national. La vigilance collective est de mise, afin de protéger l’économie locale et les citoyens.
Je pense qu’il ne s’agit pas d’une fausse monnaie mais plutôt des pièces pour utiliser dans les casinos.