Caistab : agents de la brigade itinérante et cadres dirigeants outillés sur les bonnes pratiques
Dans l’optique de renforcer leurs capacités opérationnelles, une vingtaine d’agents et cadres de la Caisse de Stabilisation et de Péréquation (Caistab), ont débuté une formation ce mercredi 31 juillet 2024. Ouverte par le directeur général, Ismael Gnamalengongou Oligui et dispensée par une délégation dépêchée par le Tribunal de première instance de Libreville composée d’un greffier et de deux magistrats, cette formation prévue sur deux jours devrait offrir à la vingtaine d’agents concernée, les rudiments en matière de déontologie et d’éthique. Deux aspects fondamentaux dans leurs missions quotidiennes.
« Responsabilisation et prise de conscience ». Tels sont les maîtres mots énoncés par le directeur général de la Caisse de Stabilisation et de Péréquation (Caistab), Ismael Gnamalengoungou Oligui, au moment d’ouvrir ces travaux. Annoncés du 31 au 1er août 2024, concernant une vingtaine d’agents de la brigade itinérante de contrôle de la distribution des produits pétroliers et cadres dirigeants qui interviennent dans la chaîne de commandement de cette unité dédiée, ce module de formation devrait permettre à ces derniers de renforcer leurs capacités opérationnelles.
Les agents de la Caistab outillés sur la déontologie et l’éthique
En effet, dispensée notamment par le greffier en chef adjoint en charge de la chambre correctionnel, Marcel Évrard Bouchard Mandji, en lien avec la prestation de serment prochaine de certains agents en vue d’une migration vers un statut d’officier de police judiciaire (OPJ) à compétence spéciale, ce module est essentiellement tourné vers la « déontologie qui est point essentiel, mais également le rôle de l’OPJ à compétence spéciale et ses rapports avec les magistrats ».Ce dernier qui a par ailleurs rappelé l’importance de « la notion et la valeur du serment », insistera donc, durant 48 heures, sur l’importance de celui-ci dans l’exercice de leurs missions.
Rappelant les missions de la Caistab en marge du début de cette formation, le directeur général, a tenu à rappeler à ses agents « les missions et obligations qui sont les leurs face aux opérateurs qui agissent notamment dans l’aval pétrolier », sans manquer de les exhorter à saisir l’intérêt stratégique de celle-ci. Inscrite dans le plan d’actions 2024 de l’entité qui entend pleinement contribuer à la mise en œuvre de la vision stratégique des nouvelles autorités, ladite formation remplira un double rôle : outiller les concernés sur les notions d’éthique et de déontologie par l’entremise de la Vice-présidente du tribunal de Première Instance de Libreville, Floriane Inono epse Obame, mais également sur la rédaction de procès-verbaux.
Se voulant interactive, cette formation devrait être clôturée par des échanges entre les futurs OPJ et le procureur de la République adjoint sur la nécessité de de tenir cet engagement solennel à respecter la loi, à agir avec impartialité et à exercer leurs fonctions de manière éthique. Elle devrait également placer au centre des débats, la responsabilité envers la société et le système judiciaire et la légitimité des OPJ aux yeux du public. Toute chose pouvant améliorer la confiance des citoyens envers la Caistab, en sa qualité d’outil de stabilisation économique.