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Liberté de la presse : le Gabon 56e mondial sur 180 pays en 2024

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Après une phase historique de son histoire avec le putsch militaire mené par le CTRI, le Gabon semble soigner sa note au classement de la liberté de presse rendue publique ce vendredi 3 mai 2024 par Reporters sans frontières (RSF). Il en ressort que sur les 180 pays retenus, le nôtre réalise un score de 65,83 et gagne 38 places passant de la 94 ème à la 56eme place.

Déjà en progression durant l’année écoulée, le Gabon semble désormais faire de la liberté d’expression un cheval de bataille. D’ailleurs, après une stagnation regrettable liée à la non prise en compte des enjeux démocratiques dont la liberté de ton des médias, notre pays refait un bond en avant au classement 2024 de Reporters sans frontières. Résultat, des agrégats en constance amélioration pour une note globale appréciable de 65,83. Ce qui en fait le 56ème meilleur élève au monde.

Bond de 38 places pour le Gabon entre 2023 et 2024

Une année de tout renouveau pour le Gabon. En effet, l’éviction du clan Bongo ne serait pas étrangère à la bonne santé de la liberté de presse dans notre jeune nation. Sinon comment expliquer qu’entre le 3 mai 2023 et le 3 mai 2024, les indicateurs retenus par RSF sont au vert pour notre pays? Lequel enregistre une remontada au classement avec 38 places gagnées. Contre 11 places l’an écoulé. Pour faire clair, en politique le Gabon se classe à la 54eme place avec 58,51.

L’indicateur économique nous situe à la 60ème place mondiale avec 49,74. Mais également du législatif et du social où notre pays se positionne respectivement aux 57ème rang avec 70,19 et 57eme rang avec 71,09. Des données appréciables qui sont d’emblée un gage pour l’avenir du 4e pouvoir longtemps ostracisé par les organes publics compétents dont les dirigeants étaient à la solde du pouvoir en place. Seulement, il reste des défis non négligeables pour asseoir un épanouissement réel des acteurs des médias. La garde-à-vue, pour délit de presse, pourtant dépénalisé, des agents de Gabon Media Time (GMT) en est la preuve.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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