Bouenguidi sports: Djoe Dayann Boussougou écope d’une suspension et d’une amende de plus de 10 millions
Djoe Dayann Boussougou, un des joueurs de Bouenguidi Sport a écopé d’un an de suspension de toutes compétitions en club ou en sélection ainsi qu’une amende de plus de 10 millions de francs CFA. Le joueur de 24 ans est accusé par la Confédération africaine de football (Caf) d’avoir agressé physiquement le second assistant de l’arbitre lors d’un match de coupe africaine, en février dernier.
Le 21 février dernier à Ouagadougou, lors du match retour de l’ultime tour préliminaire de la coupe de la Confédération africaine de football opposant Bouenguidi Sport, club de D1 gabonaise et Salitas de la D1 burkinabè, Djoe Dayann Boussougou de l’équipe gabonaise a été accusé d’agression physique sur un arbitre assistant. Un fait qui aurait conduit le jury disciplinaire de la Caf a prendre une décision le 19 mai 2021 à l’encontre du joueur.
Ainsi, le joueur du club gabonais a écopé d’un an de suspension de toutes compétitions en club ou sélection et près de 11 millions de francs CFA d’amende pour comportement agressif et regrettable. Selon la Confédération africaine de football, à l’issue du match qui s’est soldé par le score de 3-1 en faveur de l’équipe burkinabè, synonyme d’élimination pour Bouenguidi Sport, Djoe Dayann Boussougou « a agressé le second assistant de l’arbitre en lui donnant par derrière un violent coup de genou à la hanche faisant s’écrouler la victime qui sera évacuée par le corps médical sur civière, avec des lésions musculaires à la hanche». « La sanction financière devra être réglée en dollars dans les soixante jours suivant la notification de cette décision » indique le communiqué.
Pour l’heure, le club gabonais conteste cette décision et entend faire appel. « Le club est notamment en possession de la vidéo des incidents ayant émaillé l’épilogue de la première campagne africaine de sa jeune histoire », a rapporté une source proche du dossier à notre confrère L’Union dans son numéro paru le 20 mai 2021. Nous y reviendrons.